Algérie

Du foot plein les yeux



Du foot plein les yeux
C'est le retour de la grande fête quadriennale du football. Un mois durant, tout ce que la planète compte comme stars du ballon rond va nous proposer un spectacle qui tiendra en haleine plus de la moitié de la population mondiale. Avec les jeux Olympiques, la Coupe du monde football reste la référence en matière d'audience, ce qui va permettre à son organisateur, la FIFA, d'engranger des sommes de plus en plus élevées grâce à l'apport du droit d'image et du marketing. Trente-deux équipes nationales, représentant autant de pays, vont s'affronter sur les terrains des compétitions d'un immense pays sud-américain qui a pour nom Brésil. Ce dernier n'est pas n'importe qui. C'est le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8 511 965 km2 et une population d'environ 201 millions d'habitants en 2013, c'est aussi le cinquième pays du monde par la superficie et par le nombre d'habitants. En 2013, le Brésil est la septième puissance économique mondiale (devant la Russie) avec un PIB de 2 243 milliards de dollars.Il couvre la moitié du territoire de l'Amérique du Sud, partageant des frontières avec tous les pays du sous-continent, à l'exception du Chili et de l'Equateur. D'un point de vue sportif, le Brésil est une terre de talents et dans presque toutes les disciplines. Aux jeux Olympiques, l'hymne de ce pays retentit assez souvent en l'honneur de ses médaillés d'or et ce dans plusieurs sites à la fois, démontrant que les Brésiliens sont de grands sportifs. Mais quand on évoque le Brésil on ne peut qu'immanquablement penser au football. A un confrère qui lui demandait, lors d'un championnat du monde de handball, quelle place occupait ce sport dans son pays, un journaliste brésilien avait répondu :«C'est le sport collectif n°1.» Ce confrère, qui n'en revenait pas, lui avait, alors, déclaré : «Mais quelle place occupe, donc, le football '» Ce à quoi le journaliste brésilien avait répondu : «Moi je vous parle de sport, vous, vous me parlez de religion.» Dans cette sentence, on comprend tout ce que le football génère comme passion dans un pays où le moindre échec de l'équipe nationale est vécu comme un drame national.Ce n'est pas pour rien que le Brésil était entré en deuil un jour de l'année 1950 quand l'Uruguay avait privé ce pays de conquérir sa première Coupe du monde sur son propre sol. Cet échec lui est, d'ailleurs, resté en travers de la gorge en dépit du fait que le Brésil s'est, depuis, largement rattrapé puisqu'il a remporté, par la suite, 5 Coupes du monde.Il veut effacer l'humiliation de 1950 devant la génération des petits-enfants de ceux qui avaient suivi cette compétition. Il veut renouer avec les conquêtes de ce trophée si convoité d'autant que la compétition se déroule chez lui. Pour ce faire, il compte sur une équipe qui, pourtant, semble loin de valoir ses illustres prédécesseurs, à savoir celles de 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002. La cuvée de 2014 est même, de l'avis des observateurs, inférieure à l'équipe de 1982 qui aurait mérité de remporter le trophée mais qui avait connu un moment d'égarement qui lui avait été fatal en quart d'une finale face au futur vainqueur, l'Italie. Mais le peuple brésilien veut y croire. Il accorde une énorme confiance à ce groupe que dirige Luiz Felipe Scolari qui a la particularité d'avoir entraîné la sélection championne du monde en 2002. Il rêve, d'ailleurs, de rejoindre au palmarès Vittorio Pozzo, qui reste à ce jour le seul entraîneur à avoir remporté deux fois la Coupe du monde (en 1934 et en 1938, les deux fois avec l'Italie).De nombreux outsidersMais le Brésil est loin d'avoir atteint l'objectif qu'il se fixe. Il va devoir compter avec des sélections aussi avides les unes que les autres de venir lui damer le pion sur son propre sol. Ces sélections sont celles de pays habitués à jouer les premiers rôles, comme l'Argentine, l'Italie et l'Allemagne mais aussi et surtout l'Espagne, tenant du trophée, championne d'Europe en 2012 et qui reste une redoutable machine malgré l'âge avancé de plusieurs de ses cadres.Des spécialistes évoquent aussi les Pays-Bas, le Portugal et l'Angleterre mais, cette dernière à un degré moindre car le groupe de joueurs dont elle dispose n'a pas le talent de ses devanciers. On parle aussi de la Belgique qui a la chance de bénéficier d'une génération de joueurs de très grand talent. Cette Belgique-là nous concerne au plus haut point, son équipe est tombée dans le même groupe que celle de l'Algérie.Pour la deuxième fois de suite et pour la quatrième fois de son histoire, cette dernière sera au grand rendez-vous footballistique quadriennal. Jusqu'à présent, sa présence dans une phase finale de Coupe du monde n'a pas trop duré.La seule fois où elle aurait mérité de l'être c'était en 1982, où elle avait été éliminée après deux victoires et une défaite, victime du scandaleux match arrangé entre les Allemands et les Autrichiens.Par la suite, ni en 1986, ni en 2010, elle n'avait donné les signes d'une sélection performante. Serait-ce le cas en 2014 ' On veut bien croire que non.Les éléments d'information que nous ont révélé ses dernières sorties lors de matches amicaux font ressortir que cette équipe est plus forte que celle de 2010.Le problème est qu'en Coupe du monde on n'est sûr de rien. Cette équipe, si prometteuse, peut très bien passer à côté de son sujet, comme elle est capable de se transcender jusqu'à dominer ses adversaires. Face à la Belgique, la Corée du Sud et la Russie, elle s'engagera dans un challenge qui consistera à la mener vers les 8es de finale de la compétition, ce qui sera une première pour elle. Ces Verts-là ont de la qualité. Il faut croire en leurs chances.Peut-être que sur la terre du football brésilienne, ils pourront semer enfin les grains de l'espoir pour ce football algérien qui cherche à se placer dans le haut de la hiérarchie du football mondial.




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