Algérie

Du baume au c'ur



La solidarité n’est pas un vain mot puisqu’elle vient  confirmer les fondements de la vie en communauté. Par les  temps qui courent, l’individualisme a pris le dessus sur les bonnes manières, le respect, et le bon voisinage. Dans ce vide créé par la bêtise humaine, nul ne se préoccupe de l’autre. Les plus nantis sont sourds à l’appel du cœur.Tout autour d’eux un monde digne et laborieux souffre d’un manque à gagner, vivant d’un gagne-pain arraché à la sueur du front et s’apprête comme à l’accoutumée à passer l’épreuve du Ramadhan. En très mauvais élèves de la condition humaine, les fêtards de la dolce Vita tournent le dos au voisin du palier, pour une copieuse rupture sans repentance… ! Ils ont perdu l’usage du partage avec autrui. Dans l’enivrante luxure gastronomique, ils passent outre le devoir de charité. Au-delà de minuit lorsque les panses se remplissent, ils font dans la pantomime du seigneur et des métayers. Un tableau moyenâgeux qui nous revient chaque année. Face à l’ingratitude, l’individu s’en remet à la clémence du Tout Puissant. Dans la ferveur et la piété, il y a lumière et espoir que nul ne saurait arrêter. La solidarité divine dictant aux croyants le devoir de servir les pauvres, c’est à se stade que se situe la bonne foi de ceux, bénis par la grâce de Dieu prendront soin de partager leur repas dans la communion.Il n’y a pas de bons ou mauvais jeûneurs, la solidarité à elle seul détermine la dimension philanthropique d’une société. En Algérie, «la baraka ne fait pas défaut», le couffin du ramadhan représente toute la quintessence de la générosité  algérienne, qui bat en brèche les faux dévots. Gageons que le ramadhan, dans ses jours de jeûne ramènera du baume au cœur des démunis.


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