Des autorités locales aux responsables du protocole ou de la direction de
la communication de la présidence de la République, ils étaient tous occupés
mardi jusqu'à une heure tardive du soir, à préparer une visite de dernière
minute. Ce sont en premier deux journalistes détachés auprès de la direction de
la communication de la présidence qui ont procédé au dispatching des
journalistes à travers les hôtels de la ville. Ils étaient à leur accueil dès
leur descente d'avion. Brahim Boukhari et Oussama Ifrah avaient «logé» tout le
monde et attendaient que la responsable de la presse et de la communication
arrive d'Alger pour continuer le travail. Leur véritable travail à la
présidence de la République, il se fait la nuit. Tous deux, ils sont chargés de
faire une revue de presse des informations qui tombent tard. Ils «ramassent»
aussi les informations les plus importantes au plan international. Secondée par
Abdelkader Draoui, sous-directeur de la presse, Farida Bessa, dès son arrivée,
se met à la tribune du centre de presse de la wilaya pour badger tout le monde.
Elle filera plus tard en flèche vers le centre universitaire pour suivre la
préparation de la visite du président à ce niveau. Elle jettera un Å“il
scrutateur dans une des salles où des jeunes s'affairaient à mettre sur pied
une exposition «scientifique» que le président devait visiter. Et se dirigera
après vers l'auditorium de l'université pour vérifier «au détail près» tout ce
qui pouvait permettre au président de faire son discours devant une assistance
composée des autorités locales, des membres du gouvernement, des chefs
d'établissement, des responsables centraux du ministère de l'Enseignement
supérieur et des étudiants. Bessa devait même rappeler aux chauffeurs de
réclamer leur «coupe-file», c'est-à-dire leur badge pour les voitures pour être
opérationnelles dès les premières heures de la journée d'hier. Elle s'accorde
avec les photographes pour avoir une minute pour prendre en photo «avec le
flash» le président lorsqu'il sera assis sur la scène de l'auditorium. Une fois
qu'il se mettra debout devant le pupitre pour prononcer son discours, ils
auront encore une autre minute pour le photographier «mais cette fois-ci sans
flash». L'équipe technique de la télévision travaillait sous l'Å“il vigilant du
réalisateur qui avait pris le soin d'accrocher des panneaux de lumière froide
«qui ne font pas mal aux yeux même si on les regarde en face». Le président
n'aime pas les projecteurs qui éblouissent. L'on se rappelle l'épisode de
l'hôtel El Aurassi quand il faisait son discours en présence du directeur de
l'AIEA puis s'arrête pour interroger «vous travaillez pour nous ou contre nous
?». L'interrogation était adressée aux cameramen qui avaient braqué leurs
projecteurs sur son visage jusqu'à fortement l'incommoder. Bessa se mettra au pupitre
pour vérifier la lueur des panneaux de lumière froide, fera en sorte de voir si
le président n'aura pas de difficulté pour lire son discours, ceci par rapport
à l'éclairage, la disposition du pupitre, l'emplacement des caméras. Elle
bougera ainsi dans tous les sens pendant longtemps, vérifiera au détail près
l'organisation humaine, matérielle et technique jusqu'aux séquences qui
devaient être filmées. Elle remarquera que la scène était un peu nue. Elle
réclamera un tapis qu'elle n'aura pas tout de suite parce qu'inexistant dans
les dimensions recherchées. Elle soufflera de suite l'idée d'aller en récupérer
un à la résidence de la wilaya. Tôt le matin d'hier, elle commencera par faire
le point avec les «jeunes» de la direction de la communication de la présidence
de la République. Elle précisera aux photographes les pools qu'ils devront
constituer à chaque point du programme.
Mardi soir, le wali de Ouargla
était présent dans la salle où devait discourir le président avec à ses côtés
le directeur de l'université. Nommé il y a à peine une dizaine de jours, Nacer
Maâssacri était avant wali de Tissemsilt. Entre-temps, les services de la
commune et des travaux publics travaillaient d'arrache-pied à la lumière des
engins, pour finir de bitumer la route que le président devait emprunter pour
arriver à l'université.
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boulkaria mouloud - homme de terrin - bejaia, Algérie
26/12/2010 - 9613
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Posté Le : 28/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : G O
Source : www.lequotidien-oran.com