Algérie

Droukdel menace de brûler les forces de la France et de l'Otan en Libye



Droukdel menace de brûler les forces de la France et de l'Otan en Libye
L'émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu par la suite el Qaïda au Maghreb Islamique, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mosaâb Abdelouadoud, a menacé de brûler les armées de le France et de l'Otan en Libye dans le cas où elles entreraient en Libye. Droukdel a déclaré que son armée « tirera les balles de grâce contre les économies des pays occidentaux », en s'attaquant aux intérêts économiques de ces pays, à l'instar des attaques du 11 septembre contre les deux tours jumelles aux Etats Unis.
Le chef de l'organisation terroriste a, dans un enregistrement audio, menacé de brûler les armées de la France et les pays de l'Otan s'ils venaient juste à penser intervenir en terre libyenne. Ces menaces viennent après la chute de Kadhafi et la prise de Tripoli par les insurgés. Droukdel a dit qu'il adressait trois messages aux insurgés libyens, mettant en garde contre la période après Kadhafi qu'il qualifiait de plus importante et très dangereuse pour le cours des évènements dans ce pays.
Droukdel appelle les groupes salafistes libyens à 'uvrer pour l'instauration d'un état islamique et à bien choisir les dirigeants avant d'ajouter « pour remercier Dieu pour cette victoire, il faut instaurer un régime qui s'inspire de la Charia » et « pour que la tragédie ne se répète pas sous d'autres formes, il faudra faire des efforts et serrer les rangs sous des dirigeants honnêtes et digne de confiance.
Par ailleurs, Droukdel a appelé les libyens à se rebeller contre le conseil national de transition (CNT), qu'il a qualifié d'agent de la France. « C'est aux libyens de protéger leur révolution contre les pays mécréants et les valets de la France », a-t-il dit.
Droukdel a aussi appelé les libyens à se débarrasser des tentatives de contrôle et de l'hégémonie imposée par les pays étrangers. « Aucune partie étrangère n'a le droit de s'immiscer des affaires des libyens ou d'essayer d'imposer des alternatives », a-t-il ajouté.


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