Drôle de stratégie

En ce mois de carême, toutes les informations sont à prendre avec des pincettes. Notamment celles relatives aux démissions de certains responsables de notre football.
Vraiment, il faut prendre ces informations avec la plus grande précaution d'autant que leur départ ne s'est jamais concrétisé sur le terrain. Une autre information du genre vient d'être rapportée par la presse et qui concerne le président de la FAF , Mohamed Raouraoua. Ce dernier, pour exprimer son mécontentement envers le MJS, aurait décidé d'avancer la date de la tenue de l'assemblée générale élective dans le but de passer le témoin à un autre président. Raouraoua n'aurait pas apprécié la position du MJS concernant l'organisation de la CAN-2013 par notre pays. En dehors des raisons qui aurait poussé l'homme fort de la FAF à agir de la sorte, cette manie des responsables de brandir la menace de la démission ou du départ est devenue un jeu auquel s'adonne tout le monde. Comme s'ils se voient indispensables et que sans eux, rien ne fonctionne. Combien de fois des présidents de clubs ont-ils démissionné sans jamais quitter leur poste ' Ils sont plusieurs bien sûr et de surcroît connus de tout le monde. Cette façon de faire a contaminé le président de la FAF qui, à son tour, utilise la même stratégie quand bien c'est à travers l'AG qu'il quitterait la fédération. Une stratégie bien propre aux responsables de notre football beaucoup préoccupés à soigner leur image de marque que celle du sport roi qui sombre au fil des années. Ce n'est qu'une fausse alerte tout comme l'information rapportée par la presse car, je mettrais ma main au feu que ni Raouraoua ni les présidents des clubs ne quitteront leur poste. Les enjeux sont de taille pour laisser tomber aussi facilement des postes aussi lucratifs. Le Ramadhan tire à sa fin et ce genre d'informations fait pignon sur rue mais il faut les prendre avec des pincettes.