Algérie

Droits TV


La polémique continue Que de bruits ont couru ces derniers temps, sur le mécontentement des présidents de clubs de la D1 à propos des droits de télévision qu’ils perçoivent de l’unique. Pis, ces mêmes présidents sont montés au créneau pour exiger de nouvelles négociations, à ce propos, avec les responsables de l’ENTV, dans l’optique de revoir, à la hausse, leurs revenus des droits de retransmission de leurs rencontres sur le petit écran.La réaction de l’autre partie ne s’est pas fait attendre. Ainsi, et par la voix de Hafidh Derradji, un cadre supérieur à l’ENTV, son entreprise est prête à toutes négociations, mais les choses seront très serrées cette fois, prévient-il déjà. Derradji ne va pas avec le dos de la cuillère pour mettre en garde les présidents de clubs. «D’abord, je tiens à préciser, explique-t-il, que notre interlocuteur officiel est la FAF, pas les clubs. Avec cette structure, on a signé un contrat de deux ans moyennant 8,5 milliards de centimes par saison. Maintenant, on entend dire que les présidents de clubs contestent ce contrat et qu’ils ont mandaté un des leurs pour prendre contact avec nous en vue de renégocier le contrat en question. Une telle démarche devrait intervenir avant l’entame de la saison pas maintenant, malgré cela, on est prêt, au niveau de la télévision de recevoir ce représentant et renégocier avec lui. Seulement, on doit se mettre d’accord sur une chose. Les négociations se feront autrement. On va même aborder le sujet des sigles de sponsors floqués sur les maillots des joueurs, des panneaux publicitaires installés aux abords des terrains. Partout dans le monde, les télévisions ne passent pas ces publicités gratuitement, sauf nous, car on a voulu aider, à notre manière, les clubs algériens,» dira-t-il. Cette sortie de Derradji risque de dissuader les présidents de clubs qui craignent de se retrouver perdants si on venait à rouvrir le dossier des droits TV.
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