Algérie

Droits de l?Homme



Un simple hasard du calendrier pour le MSP Profitant d?un hasard de calendrier, le bureau local du MSP a voulu faire d?une pierre trois coups en commémorant, jeudi, la proclamation des Droits de l?Homme (10 décembre), les évènements du 11 décembre en Algérie et l?Intifadah palestinienne (8 décembre). Le parti a invité, pour la circonstance, l?historien Yahia Bouaziz, Mme Khadidja Khoudir en en sa qualité de témoin des manifestations de décembre 1960, et M. Mohamed Abou Soheib, médecin palestinien résidant en Algérie, invité à intervenir sur l?Intifadah. Cependant, en fin de parcours, cette manifestation n?a pas permis, dans un premier temps, d?apporter un éclairage nouveau sur les Droits de l?Homme, du moment que personne ne conteste la justesse de la cause du peuple algérien qui revendiquait alors son indépendance, ou celle du peuple palestinien pour l?instauration, aujourd?hui, d?un Etat souverain. Ensuite, le professeur Yahia Bouaziz n?a, d?ailleurs, même pas focalisé sur les événements du 11 décembre qui ont, en réalité, a-t-il rappelé, commencé le 10 et se sont poursuivis jusqu?au 16 décembre. Il s?est plutôt intéressé à « la grandeur de la Révolution algérienne et celle du FLN (de l?époque, ndlr) », tout en laissant entendre explicitement, dans le sillage de tous les islamistes algériens, que « les initiateurs de Novembre ont pris les armes pour la gloire de Dieu. » Aussi, se basant sur ses propres recherches, Il affirmera en outre que, depuis le début de la colonisation, l?Algérie a sacrifié 6,5 millions de ses enfants en tentant de résister à l?occupant. Certains auteurs français parlent, eux, de 10 millions de morts entre 1830 et la fin de l?ère coloniale. Enfin, alors que Mme Khoudir, ancienne élève de l?association des ulémas algériens, a fait son intervention avec la prétention de faire de l?histoire, M. Abou Soheib ne pouvait intervenir qu?en tant que témoin.


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