Algérie

Droits de l’Homme



«Le rapport remis au président à la fin de l’année» Le rapport faisant l’état des lieux des droits de l’Homme en Algérie, fin prêt, sera remis au chef de l’Etat à la fin de l’année. C’est ce qu’a indiqué hier le président de la commission consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, en marge d’une rencontre sur les droits de l’Homme dans les réformes, organisée à l’occasion du 59e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Farouk Ksentini a assuré qu’un long chemin a été fait dans ce cadre et que «les droits de l’Homme sont une notion qui reste à apprendre, l’Etat et le citoyen devant faire de leur mieux pour l’appliquer.» Interrogé à propos des prisonniers algériens de la base américaine de Guantanamo, notre interlocuteur a indiqué qu’»ils sont toujours les bienvenus en Algérie». Il dira aussi avoir «proposé» au président de la République d’élargir le champ d’application des dispositions de la charte pour la paix de sorte à toucher toutes les catégories de la société en rapport avec la crise de la décennie noire. Il s’agit, entre autres, des prisonniers du Sud. Autre intervenant, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a assuré que «11.500 dossiers des victimes de la tragédie nationale ont été pris en charge dans le cadre de la charte», ce qui représente 7 millions de dinars du budget alloué à cet effet et estimé à plus de 18 milliards de DA. Djamel Ould Abbès a aussi indiqué que «4.800 travailleurs qui avaient été licenciés de leurs postes ont, soit été réintégrés, soit indemnisés». Par ailleurs, Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République, est revenu sur la genèse de la crise et ses causes. Il insistera sur le facteur endogène à l’Etat qui a été à l’origine de la crise. Il égratignera au passage cette vision que se font des ONG internationales de la crise multidimensionnelle qu’on a vécue, le «qui-tue-qui», préférant assimiler cela à une guerre civile. «Ce sont-là des considérations qui ne sont pas dénuées d’arrière-pensées», a-t-il soutenu. «Pour le conseiller à la présidence, la réconciliation ne signifie toutefois pas oublier ou s’extraire de la justice», devait-il enfin préciser. Par ailleurs, et participant à un cours pilote, programmé à l’école Ali El-Boustani de Bab El Oued par le ministère de l’Education pour célébrer la Journée mondiale de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, Me Ksentini a affirmé que l’Algérie veille à la protection des droits de l’Enfant, surtout que «les enfants d’aujourd’hui sont conscients et au fait des principes consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ratifiée intégralement par l’Algérie». Quant à M. Benbouzid, il a tenu à rappeler que les droits de l’Enfant sont «garantis» par la Constitution algérienne et «consacrés» dans la loi d’orientation du secteur de l’Education, en soulignant leur programmation dans le cursus scolaire à travers les cours d’Education civique.


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