Dans l'édition de votre journal datée du 03/11/2020, un article signé par la journaliste Nawal Imes sous le titre : «Covid-19 : gros doutes sur les tests PCR effectués chez le privé», nous a interpellés par son caractère diffamatoire envers les médecins et pharmaciens spécialistes en biologie médicale dirigeant des laboratoires d'analyses de biologie médicale en libéral.En effet, la journaliste a semé le doute sur la compétence et la qualification des médecins et pharmaciens spécialistes en biologie médicale portant ainsi préjudice à la corporation et semant le doute chez la population. En plus de ses affirmations, elle s'est justifiée en recueillant le témoignage d'une personne qui n'a jamais fait d'études médicales ou paramédicales de même qu'elle n'est ni médecin ni pharmacienne et encore moins spécialiste en biologie médicale. Je me permets de vous répéter la fameuse phrase qu'un journaliste doit avoir un minimum d'éthique et de déontologie en vérifiant la véracité de ce qu'il écrit et de vérifier la qualité de ses sources.
Je reviens vers le sujet de l'article en vous informant que les techniques de biologie moléculaire n'ont pas été introduites dans nos laboratoires suite à l'apparition de la pandémie du Covid-19, mais que ces techniques étaient bien pratiquées depuis longtemps pour les charges virales du HIV, des hépatites B et C, du diagnostic de l'infection à papillomavirus et les infections sexuellement transmissibles ainsi que d'autres explorations?... Alors prétendre ne pas maîtriser la technique de biologie moléculaire est une couleuvre qui ne peut passer?! Les laboratoires d'analyses de biologie médicale effectuant les explorations pour le Covid-19 sont directement reliés grâce à une application informatique à la direction générale de la prévention (Pr Fourar) au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ils ne travaillent pas en «électron libre».
Quant à la qualification des médecins et pharmaciens spécialistes en biologie médicale dirigeant des laboratoires d'analyses de biologie médicale en libéral, elle est attestée par des diplômes d'Etat délivrés par les Facultés de médecine algériennes et dans une certaine mesure étrangère. L'écrasante majorité de ces praticiens a exercé un moment donné dans le secteur public avec différentes fonctions : professeur chef de service, maître de conférences, maître-assistant et praticien spécialiste. Certains parmi nous ont été des experts de l'OMS. Alors dans le public, ils sont compétents et dans le secteur libéral ils ne le sont plus !
Il est vraiment regrettable que votre journaliste soit allée chercher son information chez une personne qui n'a ni la qualification ni la compétence pour donner son avis alors qu'il suffisait d'aller interroger n'importe quel professeur de médecine dans n'importe quelle spécialité.
Nos collègues praticiens hospitaliers connaissent très bien les laboratoires privés avec qui ils travaillent et sont les mieux placés pour apprécier la qualité des résultats.
Dr?A. Chachou,
président de l'Alam
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Posté Le : 07/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LSA
Source : www.lesoirdalgerie.com