Algérie

Droit de réponse


Suite à la publication dans notre édition du 07/12/2020 d'un article traitant de la problématique de la rupture de médicaments, l'Association des distributeurs pharmaceutiques algériens apporte les précisons suivantes :1 - Ce thème de la rupture de médicaments est extrêmement sensible, a fortiori dans le contexte d'une crise sanitaire sévère qui a perturbé les circuits d'approvisionnement à travers le monde entier. Rien ne doit s'opposer, bien entendu, à ce que l'information la plus complète soit fournie à nos concitoyens, mais il nous semble nécessaire de garder la mesure et de ne pas simplement souffler sur les braises. Il nous semble à cet égard que, par souci d'éthique professionnelle, votre journaliste aurait dû prendre l'avis de l'Association des distributeurs au lieu de se contenter de relayer le point de vue d'une seule partie.
2 - La vente concomitante est une pratique illégale et, en tant que telle, sanctionnée par la loi. Si un distributeur quelconque s'en rend coupable, il doit être dénoncé, sinon attaqué devant les tribunaux, en tant que tel et à titre individuel. La publication d'articles de journaux ou de déclarations incendiaires revient à jeter l'opprobre sur toute une corporation ; outre qu'elle est injuste, elle n'apporte rien d'utile et ne contribue nullement à la solution du problème posé.
3 - Enfin, il n'est pas inopportun de souligner, encore une fois, que ce problème des ruptures de médicaments qui touche, y compris de grands pays développés, est un phénomène complexe et récurrent dont distributeurs et officines pharmaceutiques subissent les mêmes contraintes. Dans notre pays, la raison essentielle est celle d'un déséquilibre entre offre et demande, elle-même liée aux complexités inhérentes aux mécanismes de régulation des approvisionnements en intrants ou en produits pharmaceutiques finis. Chacun sait que le nouveau département ministériel, qui est aujourd'hui en charge de traiter ce problème, a promis d'apporter publiquement des remèdes structurels. La raison commande, selon nous, qu'au minimum, on lui laisse le soin de faire ses preuves avant de prononcer une quelconque accusation.
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