Algérie

Droit de l'homme


Droit de l'homme
Le hold-up électoral permet de poser la question suivante : les élections sont-elles utiles dans un pouvoir où l’alternance n’est pas possible de par la fraude électorale ? La question qui était posée aux Algériens en 2014 quand le président A. Bouteflika sollicita un 4e mandat était celle-ci : est-ce que vous croyez qu’il est catasrophique pour le pays de confier un 4e mandat au Président qui est sorti d’une hospitalisation de 90 jours de l’hôpital du Val de Grâce et des Invalides, souffrant d’une maladie grave et durable qui relève de l’article 88 de la Constitution ? Les quatre élections du président Bouteflika à la magistrature suprême n’ont pas dépendu du choix du peuple consacré souverain par la Constitution, mais du choix des décideurs de l’armée, du DRS en particulier, qui lui ont assuré à chaque élection par une fraude électorale massive qui est l’assassinat de la démocratie, une victoire à la Pyrrhus sans risque et sans gloire. Elu et réélu non pas dans les urnes mais par les résultats, le Président fait face à la question de son illégitimité. La voie des urnes est faussée et le suffrage universel qui est le fondement de l’accession au pouvoir parce qu’il garantit la liberté et la sécurité du scrutin est perverti par des élections closes quant à leurs résultats avant d’avoir commencé.

L’élection est un moyen d’expression de la volonté populaire, à condition de lui conférer la crédibilité par l’élimination de la fraude. Au-delà des élections truquées, c’est le problème du Président actuel qui est posé, son aptitude à incarner et diriger le pays.
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