Le football est le terrain du mensonge par excellence. Et les «dribbles» déroutants les uns des autres n'y changeront rien à l'hypocrisie de certains. Et la dernière «histoire» qui a entouré la vie de la JSK ne manque pas d'ingrédients pour faire partie des best-sellers en la matière. Voilà un club qui semblait malade des résultats de son équipe première qui a fonctionné sous la coupe d'un coach tunisien sans diplôme valide aux yeux de la DTN/FAF. Presque une année durant, Yamen Zelfani suivait les péripéties de ses protégés depuis les gradins sans que la direction de Chérif Mellal qui a promis monts et merveilles trouve une solution à ce problème, à ce dilemme. Jusqu'au jour où, encore malade de ses résultats, surtout un nul à Tizi-Ouzou face au CABBA (1re journée), l'on décide d'en finir avec le bricolage. Le 29 novembre, quelque 24 heures après le limogeage surprise du Tunisien, la JSK annonce le retour de Youcef Bouzidi. Le «sauveur» revient «pour, disait-il, prouver ce dont je suis capable». En fait, il voulait prouver à ceux qui l'avaient écarté quelques mois plus tôt de la barre technique des Canaris, au lendemain de la défaite en finale de la Coupe d'Algérie face à l'USMBA, qu'il avait les moyens de diriger une équipe de l'envergure de la JSK. A son arrivée au bureau du club, à Tizi-Ouzou, il assurera qu'il revient pour un grand projet lui qui n'a signé «après quelques minutes de discussions» que jusqu'à la fin de cette saison !' La gifle face au CR Belouizdad à Tizi-Ouzou n'a fait que conforter le «changement» opéré par les dirigeants du club qui ont compris que les joueurs sont mal préparés et surtout mal préparés pour affronter les cadors de la Ligue 1 encore moins ceux qu'ils allaient croiser en Coupe de la CAF. Bouzidi décidera, ainsi, de faire le ménage en liquidant le Tunisien Oussama Derradji et reléguant le Libyen Al-Tubal au rang de spectateur. Ce sont les deux recrues notables de Zelfani que Bouzidi a «démontées» en critiquant la forme et le niveau de l'équipe. Puis, les bons résultats aidant, Bouzidi se donne des ailes et met de l'ombre à Mellal et au board de la JSK. Mellal, Iboud, Abdeslam et Nassim Benabderrahmane sont éclipsés par l'ombre Bouzidi. Difficile à accepter pour des dirigeants en quête de «visibilité»... D'autant plus que les supporters et les joueurs qui étaient marginalisés sous Zelfani ont fini par apporter leur soutien au coach. Celui-ci, apprenant l'imminence de son limogeage, s'offrira en spectacle muet à l'issue du match remporté jeudi passé contre l'ASAM en s'adressant à des tribunes vides pour probablement dire qu'il est victime d'une hogra. «Je coacherai l'équipe face à l'USGN par respect à la JSK et à l'Algérie. Après mardi, vous ne me verrez ni à la JSK ni dans une autre équipe avant le mercato», dira-t-il dimanche, quelques heures après avoir bouclé sa «séparation à l'amiable». Celle d'un entraîneur qui a travaillé 33 jours et qui a touché un chèque de six mois...Pour replonger dans un autre club durant le prochain mercato, lequel sera ouvert à la fin de la phase «aller» en Ligues 1 et 2 (pour les joueurs) mais qui est en cours le long de la saison pour les entraîneurs sans club. Dimanche soir, des informations concordantes avançaient le nom de Youcef Bouzidi comme possible successeur de Nadir Leknaoui qui a décidé de rompre avec le NAHD.M. B.
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Posté Le : 05/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bouchama
Source : www.lesoirdalgerie.com