Dréan : Les investissements en question

Sevré, certes, en investissements dignes de ce nom, à même d'endiguer, un tant soit peu, le fléau endémique du chômage et combien même des milliers de mètres carrés ont été affectés pour des projets qui n'ont jamais vu le jour, dans le cadre du CALPI, ou détournés de leur vocation initiale, à défaut d'être cédés au prix fort, que ce soit à Dréan ou dans le reste de la wilaya d'El-Tarf, il en est d'autres et aussi paradoxal que cela puisse paraître, qui ne démordent pas au prix d'un retour au pays pour lequel ils ne voient qu'amour et respect, sont en train d'accomplir de bonnes choses.

Il en est ainsi de cette fabrique spécialisée dans les PVC pour bâtiments, aluminium et autres équipements pointus comme les chaînes destinées au levage des containers et les câbles de différentes dimensions destinés aux grues et autres engins de travaux publics, sise dans les anciennes galeries de Dréan. Ces mêmes activités étaient assurées dans des hangars d'une wilaya limitrophe loués à raison de 30 millions de centimes et après de longues et vaines démarches avec l'ex-maire de Chihani en vue d'occuper un lieu adéquat, l'aubaine a souri à la commune de Dréan où après un avis d'appel de location des anciennes galeries, le lieu fut adjugé à 121.000 DA le mois pour 5 ans.

Trente pères de familles et quelques jeunes universitaires ainsi qu'un Français superviseur de tous les travaux, tout en assurant un véritable transfert technologique, y travaillent alors que ce lieu était à l'abandon et servait de lieu de débauche. Les aménagements ont dépassé les 400 millions de centimes sur les fonds de l'entreprise associée à une autre se trouvant en France, a assuré le DG, M. Bendjaballah.

Le problème majeur réside dans l'impossibilité, pour le moment, d'acquérir les lieux en concession, même si 1.900 m² leur ont été affectés à Boufara, dans la commune de Dréan.

Avec un plan de charges conséquent et des clients nationaux et étrangers comme les Japonais de COJAAL, des Chinois et des Hollandais qui ont passé une commande ferme sur un an pour l'acquisition de sangles pour 400.000 euros, d'autres équipements, aménagements et des effectifs appelés à augmenter, sont nécessaires. A cela s'ajoutent les alentours des galeries avec cette petite route qui menace de s'effondrer et tous ces détritus qui jonchent le sol.

En ce sens, un plan d'action détaillé est en préparation et avec la daïra et l'APC, notre interlocuteur compte se rapprocher du wali pour l'aider à mieux asseoir ses objectifs.