Draâ El-Mizan

Parmi l'un des moyens qui visent à fixer les populations dans les zones rurales, l'option de faire bénéficier ces citoyens de Programmes de développement ruraux intégrés (PPDRI) commence à donner quelques résultats. À Draâ El-Mizan, trois programmes ont été partiellement terminés. On évoquera tout d'abord le village d'Ighil Bouslamane.Dans cette localité, une salle de soins a été réalisée au profit de cette population, de même le revêtement des routes. Sur les deux fontaines inscrites, dans ce projet, l'une a été déjà réhabilitée alors que la deuxième est en cours. Ce qui est important de souligner est que vingt-quatre citoyens ont bénéficié de ruchers et de l'élevage. Les apiculteurs ont même suivi des formations afin de mieux s'occuper des abeilles. 'nous attendons la disponibilité de vaches?, nous a confié un demandeur. Bien qu'il reste encore d'autres opérations inscrites dans ce plan de développement, il nous a été donné de constater que de l'intérêt est accordé à ces PPDRI, surtout qu'ils deviennent de plus en plus concrets.
À Draâ Sachem, une localité à vocation agricole située dans la vallée de Draâ El-Mizan, nous avons appris qu'il y a eu le revêtement de pistes et que vingt hectares sont répertoriés pour accueillir des oliviers. Sur les hauteurs de la ville, et du côté de Tazrout Aouaoudha, le village de Rouachda bénéficie du même programme, c'est-à-dire le revêtement de pistes et la plantation d'oliviers. D'autres PPDRI ont été inscrits, mais il faut attendre comme toujours l'aval de la commission de wilaya. Indubitablement, ces projets retenus pour les zones rurales constituent une opportunité pour ces montagnards qui ne se hâtent pas de quitter leurs terres pour s'installer en ville où rien ne leur sera proposé sauf peut-être que s'adosser aux murs et mener une vie de citadins des plus indélicates. Dans toutes les communes de la région, l'espoir des habitants des zones rurales est grand si, et seulement si la lenteur des procédures administratives était réduite. Les projets que nous avons évoqués datent depuis maintenant plus de six ans pour certains d'entre eux. À quand une fluidité dans le traitement des dossiers '
O. G