Le marché du centre-ville n'arrive plus à contenir l'activité en raison de son exiguïté au moment où des marchés de proximité sont laissés à l'abandon, souvent boudés même par les commerçants informels.Le marché de fruits et légumes du centre-ville de Draâ-El-Mizan, important chef-lieu de daïra, dans la wilaya de Tizi Ouzou, est trop exigu et ne répond à aucune norme en matière d'hygiène et de sécurité quand on sait que les baraques de fortune, construites anarchiquement par les marchands avec des plaques de tôle, des roseaux et autres matériaux rudimentaires, pourraient être non seulement à l'origine d'incendies mais également enlaidiraient, en plus, cet endroit implanté au coeur même de la ville. Pourtant, trois autres sites ont été choisis depuis longtemps pour servir de marchés de proximité. À commencer par le marché réalisé presque à 100% au lotissement Belaouche-Mohamed.Cet espace, indispensable, a été pourtant implanté dans ce quartier populaire pour soulager un tant soit peu les résidents et leur éviter ainsi de se déplacer jusqu'au centre-ville pour faire leurs emplettes, mais voilà qu'il n'est pas encore mis en service parce qu'il a subi des dégâts en février 2015 à la suite d'un affaissement de terrain qui avait détruit une partie des stands. Certes, des efforts ont été consentis pour dégager les remblais qui ont obstrué une partie de ce "souk", mais il est attendu qu'un mur de soutènement soit réalisé par l'APC pour éviter d'autres désagréments. L'autre site choisi est un espace situé à la nouvelle-ville, plus précisément à quelques centaines de mètres des logements squattés et de la cité des 30-Logements sociaux. Là aussi, il est regrettable d'assister au quotidien au saccage des stands, non encore opérationnels, alors qu'un tel marché serait le bienvenu dans ces quartiers populaires pour soulager grandement les ménages mais aussi pour pourvoir un grand nombre de postes d'emploi au profit des nombreux chômeurs de la ville.Quant au troisième site, il est situé au centre du marché des fruits et légumes. Pas moins de 50 box ont été installés depuis plus de deux ans dans le cadre d'une directive du ministère du Commerce pour lutter contre le marché informel, l'objectif étant de délocaliser "les trabendistes" qui occupaient un grand espace dans le même périmètre. Il semblerait que ces derniers aient refusé d'occuper les lieux sous prétexte qu'ils ne sont pas adaptés à leurs activités parce qu'ils ne sont ni spacieux ni aérés.À cela, il faut ajouter les locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme du président de la République, attribués, mais non exploités, pour diverses entraves.Alors, à quand la mise à profit de ces espaces pour développer au mieux l'activité commerciale de plus en plus gangrenée par l'informel dans cette ville de plus de 25 000 habitants mais aussi pour renflouer les caisses de la collectivité en matière de fiscalité 'O. Ghilès
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Posté Le : 13/08/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ghilès O
Source : www.liberte-algerie.com