Le siège de la mairie de Draâ Ben Khedda, chef-lieu de daïra situé à 10 km à l'ouest de Tizi Ouzou, a été fermé mercredi dernier par les habitants des cités Rabah-Oukrine et Sidi Ammar, pour protester contre «l'attribution, dans l'opacité, de logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RPH)».Les protestataires contestent la liste des bénéficiaires qui n'a pas été affichée comme l'exige la réglementation. Dimanche matin, les représentants de la Cité Nouvelle ont tenu un rassemblement devant l'APC, dont le siège était cadenassé, et ont affiché une déclaration de dénonciation, afin de «faire savoir à l'opinion publique que nos quartiers sont classés depuis les années 1980, puis 1990, puis 2000, par différents services publics, dont ceux de l'APC, de la daïra, de la wilaya, de la Protection civile, etc., comme étant des cités d'habitation précaires (RPH) nécessitant résorption». «Le règlement concernant les RHP est clos depuis 2007.
Or, comment peut-on inclure des gens ayant lancé des baraques après les années 2010, pour bénéficier de ce projet ' C'est de la non- gestion de la part des exécutifs communaux précédents de Draâ Ben Khedda, ainsi que l'actuel», tonne un protestataire, en déplorant l'attitude des élus qui «n'ont pas respecté leurs engagements émis lors de la campagne électorale».
Dans leur déclaration, ces citoyens appellent les autorités compétentes de la wilaya à constituer dans l'immédiat une commission d'enquête et à procéder à un audit approprié à ce sujet, afin de rétablir dans leurs droits les citoyens lésés dans ce dossier.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 03/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com