Algérie

Draâ Ben Khedda



Draâ Ben Khedda
Maîtrise n L'initiative lancée en direction de spécialistes algériens en cardiologie ne pourra être que bénéfique, et pour eux et pour leurs patients.Une vingtaine de cardiologues issus de quatre wilayas du pays suivent depuis mardi dernier au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en cardiologie et chirurgie cardiaque «Yacef Omar» une formation pour le traitement des occlusions chroniques des coronaires (CTO).Le Professeur encadreur, Victor Stratiev, qui exerce au niveau du Centre cardiologique du Nord à Saint-Dennis (France), a pour mission de former les cardiologues algériens, issus des wilayas de Tizi Ouzou, Alger, Constantine et de Annaba, à cette branche d'angioplastie qui est un domaine à «la pointe dans le monde actuellement, et qui nécessite beaucoup de maîtrise et de technicité», a indiqué le chirurgien cardiologue et chef de service cardiologie au niveau de cet EHS, le Pr. Boudiaf El Hadj, lors d'un point de presse. Le Pr Stratiev, présent en Algérie dans le cadre d'une coopération entre l'Algérie et la France, a relevé, pour sa part, le «très bon niveau de qualifications» des cardiologues algériens, qui «n'ont pas besoin d'une formation, mais plutôt d'un perfectionnement». Cette mission, a-t-il ajouté, «m'a permis de rencontrer des jeunes cardiologues qualifiés, motivés et très attentifs au nouvelles techniques de soins à travers le monde». Cette mission, organisée en collaboration avec le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir- Mohamed de Tizi Ouzou, a permis de traiter quinze malades dont «13 procédures réussies et deux ont malheureusement échoué par manque de consommables», ont observé les Prs. Boudiaf et Stratiev. Pour tenter de prendre en charge cette contrainte de manque de consommables (matériel coûteux) pour la chirurgie cardiaque interventionnelle, l'EHS de Draâ Ben Khedda espère aboutir à la signature d'une convention-cadre avec la Caisse nationale d'assurance sociale (Cnas). «Il est impératif pour nous, si on veut continuer à travailler et à progresser dans ce domaine et travailler de manière régulière, de signer une convention cadre avec la Cnas», a souligné le Pr. Boudiaf. Ce spécialiste a précisé que cette démarche, à savoir la signature d'une convention avec la CNAS, rentre dans le cadre de la politique nationale qui vise à réduire les transferts de malades vers l'étranger. «Cette politique permettra à l'Etat algérien de faire des économies importantes dans le domaine de la santé, sachant qu'un malade soigné à l'étranger revient à 4 millions de DA à l'Etat contre seulement 500 000 DA lorsqu'il est pris en charge chez nous», a précisé le Pr. Boudiaf, avant de relever qu'actuellement plus de 80% des malades atteints de pathologies cardiaques sont soignés en Algérie.




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