Quelle est votre première analyse du contexte, sachant que cet assassinat intervient le lendemain même des fermes propos tenus par Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'ANP, pour lutter contre le terrorisme et le faire disparaître ' Je pense que cette situation est compliquée, dans la mesure où ces attaques montrent qu'Al-Qaïda est toujours présent pour contrarier le pouvoir. La déclaration de Gaïd Salah voulait dire, que même après la réconciliation nationale, le pouvoir était toujours présent pour contrecarrer les plans de ces groupes terroristes. Entre contrebandiers et terroristes, les frontières ne sont pas si nettes... Il faudrait même aller plus loin, en disant qu'il existe une alliance entre les deux parties, qui ont une intense activité dans la région. Une récente déclaration de Ben Moukhtar (chef du GSPC) vient d'ailleurs étayer cette analyse. Selon lui, il existe des intérêts communs et une situation propice. Il n'y a donc pas que le GSPC... La région sahélienne est pourtant étroitement surveillée. Quelle est la stratégie à adopter pour endiguer ce fléau ' Beaucoup de mesures, de stratégies ont été menées pour contrecarrer le trafic, mais cela n'a pas donné beaucoup de résultats politiques. La stratégie de Bamako et d'Alger est très faible et montre des défaillances. Le refus de l'aide étrangère pour lutter contre le terrorisme, en se contentant de moyens strictement domestiques a constitué un autre danger. Cela pose la question de savoir si ces pays sahéliens sont capables de subvenir eux-mêmes à leur défense. Les pays du Sahel et de l'Afrique sont très fragiles en matière de sécurité. Bénéficier de l'aide étrangère en matière de lutte contre le terrorisme doit être étudiée et internalisée. La communauté internationale, France et Etats-Unis en tête, font pression sur l'Algérie et les pays frontaliers pour régler ce problème. La vision malienne et nigérienne est accoudée à celle de l'Algérie, qui sert fortement l'intérêt de ces deux pays. Je plaide pour l'élaboration commune d'une stratégie de lutte sous l'égide des Nations unies. Pour plus de stabilité dans la région, quel devrait être le rôle des Etats riverains de l'Algérie ' Il faut par exemple que le gouvernement malien comprenne que les guérillas du Nord ne peuvent plus maintenir cet état d'insécurité, même en faisant pression au sein de l'Union africaine. Il faut lancer un plan de redressement économique dans cette région, au bénéfice des populations frontalières, pour qu'elles se sentent intégrées à leurs communautés nationales respectives. Leur procurer des moyens leur permettant un certain développement et une bonne vie est urgent pour éviter aux rebelles d'exploiter cette misère. La France et les Etats-Unis, la communauté internationale, font-ils réellement pression pour que la région retrouve sa stabilité ' Je pense que la France et les Etats-Unis attendent l'échec de la politique menée par les Etats sahéliens pour intervenir de manière indirecte ou non, et y installer des bases militaires. La France, par exemple, considère toujours que ce terrorisme doit être éradiqué à sa source pour qu'il ne soit pas exporté à ses portes et à celles de l'Europe, mais a parfois un comportement qui tendrait à favoriser et faire prospérer le développement du terrorisme dans la région sahélienne.
Drole d'analyse et drole de docteur...
Il s'agit d'une analyse tres simple et meme mediocre.
Je me demande vraiment comment ce sinistre individu
qui a mangé a tous les ragouts a pu etre nommé
dans ce genre de poste s'il n'y avaient pas les mains de ses maitres qu'il a d'ailleurs l'habitude de servir et de se plier devant eux.
alimallah ali - professeur d'université - Blida
03/07/2010 - 5598
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Posté Le : 02/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Boudjemil
Source : www.elwatan.com