Dr Ahmed Benkhaled. Président de l’ACMPC : « La formation continue, c’est très utile »

Le Docteur Benkhaled Ahmed, qui préside l’association du corps médical privé est aussi un écrivain qui a remporté le premier prix du concours « Histoire de la médecine », organisé par la revue médico-pharmaceutique en 2004, à Alger. Entretien.

Avec ce récent colloque, peut-on dire que votre programme de formation continue est déjà lancé ?

Effectivement, puisque chaque mois nous aurons une journée médicale à l’intention des praticiens locaux, sur des thèmes précis. Par exemple, le mois prochain, nous organiserons une rencontre sur l’asthme, une affection qui touche de plus en plus de personnes dans la région.

Est-ce que le cycle de formation est largement suivi par les praticiens ?

A l’occasion du colloque de gastro-entérologie, ces journées médicales suscitent un engouement important des médecins et spécialistes, qu’ils soient du secteur privé ou celui public. Nous enregistrons aussi la participation d’étudiants en médecine qui sont régulièrement présents pour mieux s’informer sur l’évolution scientifique, à l’image de leurs aînés qui activent dans les cabinets et unités de soins à travers la wilaya. En somme, ce programme de formation est très utile pour le corps médical en termes d’amélioration des connaissances et d’échanges d’expérience.

L’association organise également des journées de volontariat sanitaire dans les localités en difficulté. Qu’en est-il au juste ?

Oui, nous effectuons régulièrement des sorties de volontariat sanitaire dans les zones rurales, en collaboration avec les responsables locaux. L’opération a lieu tous les trois mois et touche les zones défavorisées où l’accès aux soins est extrêmement difficile. Les consultations ou les médicaments que nous distribuons aux patients sont totalement pris en charge par les médecins de l’association.

Vous-vous consacrez aussi à l’écriture d’ouvrages sur la médecine. Pourquoi un tel choix ?

J’ai décidé d’apporter ma contribution à des sujets peu connus du public dans le domaine. Les deux ouvrages ont été édités par la maison d’édition Houma à Alger. Le premier est intitulé « La médecine dans le Coran », alors que le second a pour titre « Les années de braise » en hommage aux pionniers de la médecine durant la période post-indépendance de notre pays. A travers ce dernier ouvrage, j’ai tenu également à rendre hommage aux deux sœurs Bedj tombées au champ d’honneur et qui restent malheureusement inconnues dans le pays et à Chlef, leur ville natale.