Algérie

Doyen des arbitres : Ahmed Khelifi nous a quittés



Doyen des arbitres : Ahmed Khelifi nous a quittés
Ahmed Khelifi n’est plus. Il nous a quittés, hier, à l’âge de 83 ans, laissant derrière lui un héritage dans le domaine de l’arbitrage qui lui survivra.

«Aami Ahmed», comme l’appelaient affectueusement tous ceux qui le connaissaient et appréciaient son légendaire sens de l’équité, était un monument de l’arbitrage algérien et continental. Il a été l’un des pionniers de l’arbitrage national qu’il a honoré tout au long de sa brillante carrière internationale. Il a donné une autre dimension à sa vie sportive au lendemain de sa retraite d’arbitre en se consacrant à la formation de plusieurs générations d’arbitres algériens. C’était le guide de l’arbitrage algérien. Ses conseils, remarques, observations ont façonné l’ensemble du corps arbitral. Ses causeries et conférences organisées au profit des jeunes étaient des moments inoubliables pour ceux qui allaient embrasser la carrière d’arbitre.



Autodidacte, maîtrisant parfaitement les règles et les lois de l’arbitrage, il s’est essayé avec brio à la rédaction d’ouvrages sur l’arbitrage. L’un de ses livres consacré justement à la pédagogie de l’arbitre lui a valu les félicitations de la FIFA. Il a dirigé la commission centrale d’arbitrage, a été membre du bureau fédéral et avait activité au sein d’associations d’arbitres. Depuis quelques années, ses apparitions se faisaient de plus en plus rares. Souffrant, il préférait rester à la maison, mais se tenait toujours au courant des petites et grandes choses de ce qui a été sa vie, l’arbitrage. Sa dernière apparition publique remonte à la fin de l’année 2011, lorsque l’association des arbitres du Centre l’avait honoré lors d’une cérémonie organisée à Alger. Avec sa disparition, c’est une légende de l’arbitrage qui s’en va. A sa famille, la rédaction sportive d’El Watan présente ses sincères condoléances et prie Dieu Le Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Yazid Ouahib


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