De nouvelles analyses des restes du poète et prix Nobel chilien Pablo Neruda ont révélé la présence massive de bactéries infectieuses, sans qu'il soit toutefois possible de déterminer s'il y a eu un empoisonnement, a annoncé jeudi la justice. Les tests ont été réalisés par des experts en médecine légale de l'Université de Murcie en Espagne, et ont relevé "la présence de trois types de protéines dans les restes du poète", mort quelques jours après le coup d'Etat qui a renversé le président socialiste Salvador Allende et installé la dictature de Pinochet en septembre 1973.Les deux premiers groupes de protéines seraient associés au cancer avancé de la prostate dont souffrait le poète et mentionné comme la cause officielle de sa mort. Mais en ce qui concerne le troisième groupe de protéines bactériennes, "il reste très difficile d'établir ou d'exclure la présence d'un processus infectieux aigu dans les dernières heures de la vie du poète", selon un communiqué officiel des autorités judiciaires chiliennes, faisant état du caractère "confidentiel" des résultats.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 29/05/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com