La douleur et l'inflammation au XXIe siècle et les nouvelles données probantes dans la prise en charge ont été les thèmes les plus débattus.
Les douleurs neuropathiques (diabète et lombalgie) ont été aussi évoquées au cours de cette première académie de la douleur et de l'inflammation. Intitulée « 1st pain and inflammation academy », cette manifestation scientifique, organisée par le laboratoire Pfizer en partenariat avec la Société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur, a regroupé plus de deux cents praticiens spécialistes algériens, marocains et tunisiens. Les douleurs neuropathiques surviennent suite à des neuropathies diabétiques, à un zona, herpes, AVC, une amputation ou un cancer, laissent entendre les experts. Et d'ajouter que la neuropathie diabétique douloureuse se manifeste chez environ 50% des diabétiques, selon le professeur Alain Beland de la clinique de gestion de la douleur à Montréal (Canada).Lyrica, qui existe en Algérie depuis juin 2008, est l'un des seuls produits sur le marché qui traite la douleur neuropathique et il est recommandé en première ligne dans le traitement de la douleur neuropathique par la Sociéte américaine de neurologie, la Sociéte canadienne de la douleur, la Fédération européenne de neurologie et l'Association internationale pour l'étude de la douleur. L'efficacité de ce médicament est avérée, explique ce spécialiste de la douleur. Son compatriote, Denis Choquette, président de l'Association de rhumatologie du Québec, évoquera le traitement des douleurs chroniques et aiguës et citera le celebrex qui présente, selon l'orateur, un meilleur profil de tolérance.Ce rendez-vous régional vise, selon les organisateurs, à soutenir les initiatives de formation médicale pour une meilleure prise en charge des patients. Le laboratoire Pfizer, qui est le premier investisseur mondial en matière de recherche, dispose de 8 et 11 molécules dans le développement de la douleur et de l'inflammation. De son côté, le Pr Brahim Griène, président de la Saetd, dira que la douleur est une pathologie négligée en Algérie. Et d'ajouter que 30 à 80% des douleurs ne sont pas soulagées correctement. Ces douleurs sont des motifs de consultation de plus en plus courants d'où la nécessité de créer plusieurs centres antidouleur à travers le pays pour prendre en charge les malades.
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Posté Le : 31/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. B.
Source : www.elwatan.com