Doukha

Azzedine Doukha évoque le climat au sein du groupe de l'EN et revient sur ses idoles et les joueurs avec qui il aimerait jouer dans une équipe. Azzedine qui nous a reçu chez lui pour une longue interview télévisée diffusée vendredi soir sur El Heddaf TV, sort de son mutisme et évoque pour la première fois ce but encaissé contre le Lesotho : «Certains m'incombent à tort la responsabilité du but encaissé contre le Lesotho, or que c'était une erreur collective. Je n'ai pas vu le ballon au départ, et le vent a donné une autre trajectoire au ballon. Après, c'est plus facile de tout jeter sur le gardien, heureusement que l'entraîneur Gourcuff m'a protégé en évoquant plutôt l'action de but que j'ai annihilé qu'autre chose. C'est une reconnaissance qui m'honore comme celle aussi de l'entraîneur du Lesotho.»«Je n'ai pas besoin des excuses de Halilhodzic, sa reconnaissanceme suffit»Devenu titulaire, Azzedine Doukha a gagné la confiance du coach Gourcuff. Interrogé sur les éloges de l'ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic, Doukha dira : «Il n'a pas à chercher des excuses, il a fait ses choix, il a pris d'autres gardiens au Mondial, je ne veux pas de ses excuses, sa reconnaissance me suffît.»«Voilà pourquoi vous croyez que e groupe des Verts est divisé !» «Je suis désolé d'entendre parler de clans entre les locaux et les joueurs émigrés. C'est vraiment dommage qu'on ne laisse pas vos caméras filmer l'ambiance des Verts dans les chambres d'hôtel. Franchement, entre nous ça se passe bien, après chacun à sa méthode de s'échauffer à l'entraînement. Nous par exemple, les locaux, on aime faire des carrés pour s'amuser. Les autres préfèrent jouer au tennis ballon. Donc voilà, c'est aussi une question d'affinité.»«Il faut arrêter de nous critiquer pour rien !» «Certains disent qu'on n'a pas respecté le Lesotho, c'est vraiment absurde puisque le résultat prouve bien le contraire. Le coach Gourcuff effectue un énorme travail, vous étiez présents, on a joué sur un terrain pénible, et l'adversaire a sorti le match de sa vie et on a gagné 3 buts à 1, non ' Il faut arrêter de nous critiquer pour rien.» «Gaouaoui est mon exemple, et Soudani ma bête noire» «Gaouaoui est mon exemple, c'est un gardien de grande classe, éduqué et travailleur. Je suis honoré de le retrouver à la JSK. Quant à ma bête noire, c'est sans conteste Soudani. A chaque fois que je joue contre lui, il arrive à me marquer et me chambrer (rires).»«Mazari et Belkaroui sont les défenseurs qui m'inspirent confiance» «C'est vrai qu'avec Rial et Berchiche, ça se passe bien, et c'est la même chose avec Mandi et Medjani, mais les deux défenseurs qui m'inspirent confiance dans l'axe sont Belkaroui et Mazari. Ce sont deux très grands défenseurs centraux. C'est avec eux que je me sens à l'aise. Je ne sais pas, peut-être parce que j'ai beaucoup joué avec eux.»«Le match du CRB en 2011 et contre la Bosnie en sélection sont les meilleurs de ma carrière»«Mon meilleur match joué en club, c'était en 2011 face au Chabab de Belouizdad. Ce jour-là, je me rappelle un journal a titré : «Doukha 1 -CRB 0». Juste après, j'avais été convoqué en sélection. Sur le plan international, c'était face à la Bosnie. Halilhodzic m'avait félicité personnellement.»