Algérie

Doucement le matin, pas trop vite le...


Le starter donnant le feu vert aux exportations, à l'initiative du ministère du Commerce, selon le directeur général de cette institution, n'est à l'heure actuelle qu'à l'étape d'un projet qui n'a pas fini de trainer en longueur, bureaucratie oblige.Après la tenue d'un premier atelier en octobre dernier, nous apprenons que la finalisation de la feuille de route en cours d'élaboration, pour des raisons de compétitivité à besoin d'une stratégie pour arrêter avec précision les contraintes, et les priorités sectorielles, afin d'élucider la vision, et les objectifs de «cette stratégie nationale à l'export, devant permettre de soutenir la diversification» des marchandises, «telle qu'envisagée par les pouvoirs publics». La feuille de route en exécution, telle qu'explicitée par le représentant de l'autorité de tutelle à la presse, «devrait voir le jour à l'issue du prochain atelier prévu en mai prochain, à la suite de consultations avec les acteurs parrainant le projet de la Stratégie nationale d'exportation en abréviation dénommée SNE. Les parrains en charge de la maturation du projet SNE travailleront en collaboration avec un coordinateur national, ainsi qu'une équipe chargée du pilotage, lesquels ont été désignée par les services du ministère du Commerce à des fins d'harmonisation de ce qui se dégagera des consultations d'où identifiant «les contraintes avec précision les plus pertinentes au développement du commerce extérieur, et fourniront les recommandations et orientations stratégiques nécessaires à l'amélioration de la compétitivité commerciale, ajoutant dans le même contexte «que l'élaboration et la mise en ?uvre de la SNE permettra l'intégration du commerce dans la planification nationale, l'amélioration des cadres de politique générale et institutionnelle sur lesquels reposent le développement et la compétitivité des exportations, ainsi que la possibilité donnée au pays de bénéficier d'un réseau de parties prenantes influentes et intéressées par l'exportation. A ces préparatifs s'étirant dans la durée, il y a lieu de noter la collaboration au projet d'un représentant du Centre du commerce international de Genève (ITC), Darius Kurek, qui a indiqué que la SNE permettrait à l'Algérie de définir les secteurs prioritaires, et d'arrêter son plan d'action pour développer son commerce extérieur, soulignant que l'Algérie, de par sa position géographique stratégique, et ses potentialités, pourrait être un acteur majeur dans la région dans des filières comme l'automobile, l'agriculture, la pétrochimie, l'aéronautique et même l'aérospatial. Cette opération réunit sous la responsabilité du coordinateur national et d'une équipe technique s'est fixé pour atteindre ses objectifs non encore arrêtés, une première évaluation dans 3 ans et sera composée entre 40 et 120 membres qui auront pour rôle la sélection des secteurs à fort potentiel d'exportation et les fonctions transversales d'appui au commerce. Les premières exportations sont planifiées en juin 2018, comme quoi, l'Algérie a tout le temps, de voir ruisseler davantage le temps perdu.
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