Doucement le matin' OPTIMAL

Désenclaver les régions reculées, développer les moyens existant et en créer d'autres afin de rendre plus aisée la vie des populations, c'est le sens que doivent prendre les nombreux projets inscrits dans les différentes wilayas et communes du pays. Seulement, ces programmes sont perçus de différentes manières par les uns et les autres, quand il s'agit de tout investir pour leur réalisation. Notamment en matière de moyens et d'efforts. Enveloppes jugées insuffisantes après le début des travaux, moyens matériels estimés faibles ou inadéquats, cadence trop lente, c'est le sort réservé généralement aux chantiers qui se retrouvent souvent à l'arrêt. Que ce soit les élus ou les responsables d'entreprises choisies pour la réalisation des projets, l'attitude est pratiquement la même, ce qui réduit considérablement les chances de voir ces derniers (les projets) se concrétiser. En tout cas, loin des délais impartis. Pendant ce temps, ce sont les populations qui sont pénalisés et qui s'impatientent. Il faut relever également les dysfonctionnements et l'absence de coordination au niveau des institutions en charge des programmes, et parfois même l'inadaptation de ces derniers faute d'études appropriées. Des investissements énormes qui ne peuvent en fin de compte servir les citoyens du fait de leur inutilité. Il faut, cependant, relever les quelques réalisations dont les retombées ne sont pas des moindres, telles que l'autoroute Est-Ouest qui devrait être achevée cette année et dont les bénéfices sont multiples. Les jonctions (routes) et segments ralliant des villes à l'autoroute Est-Ouest sont profitables pour les régions concernées. Il faut ajouter à cela les projets de tramways qui gagneraient à s'étendre à d'autres wilayas que Constantine, Alger et Oran, mais le métro d'Alger, le projet qui a le plus traîné, reste la réalisation qui enthousiasme le plus les Algériens, surtout les résidants de la capitale qui en profitent chaque jour. Mais cela demeure insuffisant, de nombreux projets souffrant encore de retards et que bien des domaines attendent de figurer dans les programmes inscrits dans le cadre du développement local.
R. M.