Des enseignants affirment, en effet, que certains de leurs arriérés remontent à quatre ans, les étudiants revendiquent le droit au master.Les enseignants de l'Institut des sciences et technologies et les étudiants inscrits en sciences et techniques (ST) sont en grève. Les premiers depuis lundi, et les seconds depuis dimanche. Les enseignants revendiquent le versement de leur salaire du mois de février, ainsi que les arriérés des allocations familiales et des échelons et promotions scientifiques. Des enseignants affirment, en effet, que certains de leurs arriérés remontent à quatre ans.
Après donc une première journée de grève, lundi, que les enseignants ont observée sans recourir à la protestation publique, les concernés, plusieurs dizaines, se sont rassemblés, mardi, à l'entrée de l'Institut des sciences et technologies, en posant comme préalable à tout retour à l'activité, le règlement de leur situation.
Pour rappel, les enseignants ont tenu une réunion, lundi, avec le secrétaire général (S.G) de l'établissement, sans arriver à arracher pour autant une régularisation rapide de leurs revendications socioprofessionnelles. Pour leur part, des étudiants en sciences et techniques débrayent pour le troisième jour consécutif.
Il s'agit des étudiants qui ne sont pas retenus en master à cause des notes inférieures à la moyenne qu'ils ont obtenue dans certaines matières et pour lesquelles ils ont été obligés de passer des examens de rattrapage. En clair, les étudiants pourfendeurs revendiquent l'élargissement des inscriptions en master à cette catégorie d'élèves, laquelle revendication est considérée comme illégale par l'administration du centre universitaire.
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Posté Le : 21/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel Bouabdellah
Source : www.elwatan.com