Algérie

Douar Eddoum et Kouchet El Djir: Les familles menacées par des éboulements en appellent au wali



Avec l'approche de la saison hivernale, les familles habitant en bas des falaises, au niveau de douar Eddoum et Kouchet El Djir, ont réitéré leur appel en direction du wali d'Oran, pour un relogement dans le cadre des opérations de résorption de l'habitat précaire. Avec l'annonce de grandes opérations de relogement avant la fin de l'année en cours, ces familles, menacés par des éboulements à chaque forte précipitation, ont lancé hier un appel pressant au premier responsable pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis plus d'une décennie. Des familles en contrebas d'une falaise vivent sous le spectre permanent d'un éboulement. Des représentants de ces familles se sont déplacés au siège de notre rédaction, pour lancer un SOS, avant que ne survienne une catastrophe. Selon nos interlocuteurs, la peur et le spectre du danger planent sur plusieurs familles habitant au niveau du bidonville dit terrain Gazelle et douar Eddoum. Les familles sont menacées par les glissements de terrain et les coulées de boue. Les maisons de fortune qu'elles occupent sont situées en bas d'une falaise. La peur et le risque sont devenus plus importants, après le drame qui a coûté la vie à une jeune fille il y a plus de trois années.«Une trentaine de familles ayant élu domicile dans ce bidonville se débattent seules contre un danger réel qui menace leur existence. Nous espérons être relogés avant d'autres fortes précipitations, synonymes pour nous de cauchemar», dira une habitante. «Le risque est important. Les habitations qui longent cette falaise risquent carrément d'être ensevelies en cas de fortes précipitations», ajoute-t-elle. «On craint que le scénario de 2017 se répète et que nous soyons les nouvelles victimes», ajoute la même habitante. Face à cette situation, les habitants, complètement dépassés par l'ampleur de la catastrophe, ne savent plus quoi faire. « Les décisions prises après cette catastrophe par l'ex-wali Abdelghani Zaalane étaient salutaires. Toutefois, suite au dernier recensement, seulement 10 familles ont été relogées, alors que près d'une trentaine de maisons sont exposées au risque », affirme cette dame, qui lance un appel aux autorités locales pour une éventuelle prise en charge.


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