Algérie

Douanes algériennes



Douanes algériennes
Pour l'année 2016, M. Hasnaoui estime qu'il est difficile de donner des prévisions compte tenu des interrogations persistantes (des concessionnaires automobiles) sur les mécanismes d'application des licences d'importation et les quotas qui auront certainement, selon lui, un impact sur le volume annuel des importations. La facture d'importation des véhicules a en effet baissé à 2,395 milliards USD durant les huit premiers mois de 2015 contre 3,455 milliards USD durant la même période de 2014, soit un recul de 1,06 milliard de dollars (-30,67%), selon les chiffres des Douanes Algériennes. Ainsi, de janvier à fin août 2015, le nombre de véhicules importés a atteint 215.013 véhicules contre 281.355 unit és pour la même période 2014, en baisse de 23,58%. "Le recul drastique des importations de véhicules enregistré ces derniers mois est dû notamment à certaines mesures techniques apportées par le nouveau cahier de charges et un certain flou dans son application qui avaient pour conséquence le ralentissement du processus d'adaptation des différents modèles de véhicules à la nouvelle réglementation", relève-t-il. Selon le président de l'AC2A, les délais d'adaptation au nouveau cahier des charges régissant l'activité du concessionnaire ont été perturbés par "l'inadéquation de certains élé- ments techniques" par rapport à leur faisabilité. Evoquant "l'inadéquation de certains éléments techniques" contenus dans le nouveau cahier des charges, le président de l'AC2A a cité comme exemple le stabilisateur de trajectoire (ESC) exigé désormais pour les grands camions, un des produits les plus demandés pour les PME, mais les fabricants ne proposent pas ce type d'équipements à ce moment. En outre, les nouveaux équipements exigés par le cahier de charges ont des coûts très élevés. "Ces questions techniques avec un certain flou ont ralenti l'adaptation des modèles de véhicules au cahier de charges ce qui explique le ralentissement très fort des importations", a-t-il affirmé. M. Hasnaoui a plaidé à cette occasion pour une meilleure communication entre les professionnels (AC2A), le ministère de l'Industrie et d'autres départements ministériels comme les Finances, le Commerce, le Transport et l'Intérieur pour pour lever ce type d'obstacles à l'avenir. Ces taxes sont la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), la taxe sur la contribution dans les transports et les infrastructures qui représente 1% du chiffre d'affaires ainsi que la taxe sur les véhicules neufs et la taxe d'immatriculation qui ont doublé cette année pour certaines modèles de véhicules. A cela s'ajoutent les effets de l'inflation et les coûts des équipements supplémentaires imposés par le nouveau cahier de charges.




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