Dotés de 40 milliards, ils devaient être livrés début 2007

Echec à Oran du projet des 100 locaux par commune Quoique initié par le président de la République, le projet de construction de 100 locaux commerciaux par commune tarde à être concrétiser sur le terrain, suite à l’incapacité patente des assemblées élues à lui donner corps. En plus du mauvais emplacement des assiettes choisies pour leur réalisation, on cite aussi les conflits sans fin entre les entreprises retenues et les communes, de faux problèmes, selon des jeunes qui se sont exprimés sur ce sujet et qui se disent las d’attendre la concrétisation de cet ambitieux projet qui les extirperait du chômage mais qui traine depuis 2004. Au niveau de l’APW d’Oran, on estime que ce n’est pas faute d’argent que le projet traine puisque cette institution a consacré 40 milliards de centimes pour la construction de 1030 de ces locaux. On rappelle que les travaux entrant dans le cadre de ce projet ont démarré en 2006 dans certaines communes de la wilaya et que les locaux qui devaient être construits en 8 mois n’ont pas été livrés comme prévu fin 2006. On explique que lesdits locaux sont de nature à générer d’importantes rentrées aux communes, notamment celles considérées comme pauvres et qu’ils peuvent offrir du travail aux légions de jeunes chômeurs qui les attendent avec impatience. A ce même sujet, on précise que les premiers travaux ont été lancés à Messerghin et Boutlelis où 40 unités ont été réalisées alors qu’à Gdyel, Hassi Mefsoukh, El-Kerma, Sidi Chami, Tafraoui, Ben Fréha, Bethioua et Arzew, des tranches de 25 locaux pour chacune de ces collectivités ont été lancés. Cependant, à Hassi Mefsoukh et à Gdyel ces projets, réalisés loin des centres urbains et complètement isolés, sont abandonnés et livrés à la prédation, les personnes auxquelles ils étaient destinés ayant refusé de s’y installer en raison justement de leur mauvais emplacement et des nombreuses carences -travaux non terminés- qu’ils ont relevées. Selon nos sources, à défaut de locaux, il s’agit plutôt de carcasses. Ne pouvant plus supporter cette situation qui les pénalise lourdement, de plus en plus de jeunes de la commune d’Oran interpellent les pouvoirs publics auxquels ils demandent d’intervenir pour mettre à leur disposition les locaux réalisés dans les sous-sol des stades et ceux se trouvant au centre ville mais qui demeurent toujours fermés et non exploités.   Amine R.