Algérie

Dossier nucléaire iranien



Téhéran examinera la nouvelle offre Le chef de la diplomatie iranienne a réitéré hier le refus de son pays de suspendre l’enrichissement d’uranium, tout en affirmant que l’Iran examinera les nouvelles propositions des grandes puissances sur le nucléaire avant de donner une réponse officielle. M. Mottaki a ajouté que «le Haut représentant de l’UE pour la politique extérieure, Javier Solana, viendra à Téhéran dans les deux prochains jours pour remettre à l’Iran les nouvelles propositions». «Les négociations doivent être sans conditions préalables. Aucune condition pour les négociations n’est acceptable», a déclaré M. Mottaki. Dans un entretien avec le SG des Nations unies, Kofi Annan, le président iranien a affirmé que «la République islamique d’Iran était prête à négocier le dossier nucléaire iranien dans des conditions d’égalité, sans aucune pré-condition et menace». A l’issue d’une réunion à Vienne des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Allemagne (5+1), qui se sont mis d’accord pour faire de nouvelles propositions à l’Iran afin de régler la crise nucléaire, la ministre britannique des Affaires étrangères, Margaret Beckett, a déclaré que les Européens étaient «prêts à reprendre les négociations si l’Iran en revenait à la suspension de toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement». Pas de limites dans les négociations Tout en rejetant cette condition, M. Mottaki a déclaré que les autorités iraniennes «avaient besoin d’examiner les propositions» du groupe 5+1 avant de donner une réponse. «A la suite de la réunion de Vienne, l’UE a chargé M. Solana de se rendre à Téhéran et nous avons donné notre accord pour ce voyage». Il a affirmé que l’Iran avait «exprimé par le passé les points importants devant être compris dans les propositions» des grandes puissances. «Laissez-nous examiner les nouvelles propositions (...) Si, contrairement aux fois précédentes, ils font preuve de bonne foi, ils tiendront compte de nos points de vue pour trouver une solution à l’impasse». Interrogé sur des négociations avec les USA, M. Mottaki a affirmé que «dans le dossier nucléaire, il n’y a aucune limite pour négocier».


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