Algérie

Dossier libyen: l'Afrique doit parler d'une seule voix


Le Commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine, Smail Chergui, a indiqué jeudi à Addis Abeba que "l'Afrique doit parler d'une seule voix " sur le dossier Libyen au moment où l'organisation panafricaine s'active à jouer un rôle de premier plan pour contenir la crise dans ce pays plongé dans le chaos depuis 2011."Jusqu'à maintenant l'Afrique ne parlait pas à l'unisson. Il est prévu de bâtir sur la réunion d'Alger des voisins de la Libye et le sommet de Brazzaville du Comité de haut niveau de l'UA pour promouvoir la vision africaine sur ce dossier", a déclaré Chergui à l'APS à la veille d'un sommet du CPS sur la Libye et le Sahel, prévu samedi dans la capitale Ethiopienne.
"L'objectif de cette réunion sera de renforcer la voix de l'Afrique et d'amener tous les Africains à parler d'une même voix", ajoute le chef du CPS, qui insiste sur l'importance primordiale pour les pays africains de se ressaisir de ce dossier.
"L'Afrique a été plutôt exclue" des processus de règlement de crise en Libye, une exclusion qui remonte à l'intervention militaire de 2011, lorsque des chefs d'Etats africains ont été empêchés de se rendre dans ce pays pour promouvoir le projet d'un plan de paix africain. C'est là "le commencement du crime originel", regrette le commissaire.
"Il est important que notre démarche de réconciliation soit inclusive, et qu'elle aille au-delà des deux parties qui s'affrontent sur le terrain. Nous devons toucher tous les intervenants et parties libyennes qui peuvent nous aider à dessiner une solution durable à ce conflit", précise-t-il.
Le Sommet réunira samedi 15 chefs d'Etats membres du CPS, le premier ministre libyen, Faiz Essaraj, le SG de l'ONU et le président du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, le président congolais, Sassou Ngessou.
Trois autres chefs d'Etats conviés à ce Sommet pour discuter notamment de la crise au Sahel entremêlée à celle de la Libye: le Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, président du G5 Sahel et du processus de Noakchott, le Sud-africain Cyril Ramaphosa et le nigérien Issoufou Mahamadou, président de la CEDEAO.
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