Le gouvernement français s'est encore une fois « cassé les dents » sur le très controversé dossier de l'immigration, véritable « choux gras » du paysage politico-médiatique de l'Hexagone. En grosse difficulté dans son propre camp politique, le locataire de l'Elysée n'a pas caché son exaspération, après le vote de la motion de rejet qui a empêché l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi «immigration ». Une crise politique ouverte à laquelle est confronté Macron, en difficulté sur l'un des plus importants projets de loi de son second mandat. Fait rare dans les annales politiques françaises, un front uni a été dressé, de la gauche radicale jusqu'à l'extrême droite, pour faire barrage au projet de loi et espérer pousser à la sortie le gouvernement Borne. La grosse tempête créée dans le palais Bourbon a eu pour effet immédiat de contraindre le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à présenter sa démission, refusée par le chef de l'Elysée. Selon des sources médiatiques, Macron, pour éviter l'enlisement, mène un forcing pour faire aboutir le texte avant Noël. La classe politique française, toutes tendances confondues, s'est toujours écharpée sur le sulfureux dossier de l'immigration, premier argument populiste servi jusqu'à la nausée lors des différentes campagnes électorales. Macron entend mener un forcing pour faire aboutir le projet de tous les risques mais sans le fameux article 49.3 engageant la responsabilité du gouvernement. Mais il est peu probable que la nouvelle loi sur l'immigration voie le jour, à moins d'un départ du gouvernement Borne pour provoquer un électrochoc dans le pays déjà au plus mal, pour diverses raisons.Des voix s'élèvent pourtant pour parler de plusieurs raisons de vouloir plus d'immigration.
Parce qu'il est vrai que l'immigration est la méthode la plus simple pour aider les pays en difficulté. Les drames des boat-peoples africains donnent des cauchemars aux Européens, Français et Italiens en tête. Les arrivées illégales de migrants ont augmenté, ces deux dernières années dans l'UE et ont ravivé le difficile débat entre les Etats membres. L'Agence européenne de garde-frontières et garde-côtes, Frontex, a détecté 330.000 franchissements irréguliers, l'année écoulée. 500.000 ressortissants étrangers sont sommés, chaque année, de quitter l'Union européenne parce qu'ils sont entrés ou séjournent de manière irrégulière, selon la Commission européenne.
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Posté Le : 14/12/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com