Dossier Algérie-Egypte: Le code disciplinaire de la FIFA sera appliqué, selon Blatter

Le dossier Algérie-Egypte qui devait être examiné en Afrique du Sud à l'occasion de la réunion du Comité exécutif de la FIFA en marge du tirage au sort du Mondial 2010, est reporté à une date ultérieure. C'est ce qu'a déclaré le président de FIFA, Joseph Blatter, lors d'une conférence de presse animée en Afrique du Sud, après la réunion du Comité exécutif, expliquant que cette instance n'est pas habilitée à statuer sur des cas de discipline. C'est la Commission de discipline de la FIFA qui devrait ainsi examiner les dossiers des matches Algérie-Egypte et France-Eire. Blatter a précisé que lors des matches Algérie-Egypte (au Caire et à Khartoum), «les arbitres et les officiels ont rendu compte de toute une série d'incidents. La Commission de discipline a également ouvert une enquête. Quelles mesures pourrait-elle être amenée à prendre ? Les membres s'appuient sur le code de discipline, qui recueille tous les cas de figure».

 Pourtant, à Khartoum, le délégué à la sécurité à la FIFA, Gagg, avait indiqué que des sanctions allaient être prises à l'encontre de la Fédération égyptienne de football. Cependant, selon des informations recueillies à la FAF, il semblerait que la Fédération internationale devrait prendre des sanctions à l'encontre de l'Egypte après la phase finale de la CAN-2010, sachant que les Egyptiens sont doubles champions d'Afrique en titre. En ce sens, l'éventuelle non participation de l'Egypte à la CAN 2010 pourrait gâcher la fête du football africain. C'est ce qu'auraient jugé les responsables de la FIFA. Ce qui expliquerait le report de l'examen du dossier des matches Algérie-Egypte, notamment la rencontre du 14 novembre où trois joueurs ainsi que l'entraîneur des gardiens de but de l'équipe nationale avaient été blessés par un groupe de supporters égyptiens. Le délégué à la sécurité à la FIFA avait établi un rapport sur ces incidents graves dans la mesure où il avait assisté à tout ce qui s'était déroulé au Caire.