Algérie

Dopage: Un phénomène toujours d'actualité



Au lieu de travailler durement, les athlètes recourent au dopage.Ce n'est point à la veille de grandes compétitions que l'on commence par s'éloigner des produits dopants. Les anabolisants demeurent un danger permanent, tant qu'ils restent à la portée des athlètes. Il est vrai qu'au rythme où vont les choses rien ne peut arrêter ce phénomène, le dopage semble même s'installer confortablement, une équation d'ailleurs, qui continue à faire du bruit. En fait, pourquoi, les athlètes se dopent, une question qui ne taraude plus l'esprit, puisque c'est devenu légion dans le monde et malheureusement dans bon nombre de disciplines. Au lieu de travailler durement, les athlètes recourent au dopage, cela relève de la responsabilité de ceux qui les encadrent, (staff-techniques et autres responsables ?). Ces derniers faillent généralement à leur mission d'éducateurs dans la mesure où ils sont complices, il n'y a que la qualification et la participation aux compétitions internationales qui comptent. Beaucoup disent que le dopage, sera toléré, un jour, alors que la Chine, pays où le dopage s'étend le plus, vient de faire une déclaration sur le dopage, lequel sera un délit passible de prison, une mesure de dissuasion à l'approche des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin en 2022 et pourquoi pas à l'approche des JO de 2020 d'été au Japon. «C'est notre volonté de montrer au monde que nous sommes réellement sérieux quant à l'antidopage, et que nous prenons des mesures concrètes», dira Gou Zhongwen, directeur de l'administration sportive chinoise. Ce dernier a même annoncé vouloir faire en sorte que certains cas de dopage relèvent du Code pénal. Selon lui, ces mesures entreront en vigueur début 2019. Il y a lieu de signaler que la réputation sportive internationale de la Chine entachée par plusieurs scandales de dopage ces dix dernières années, serait l'unique raison qui pousse les responsables Chinois à prendre une telle décision. En 2018, ce pays a exclu certains de ses propres athlètes ayant utilisé des substances illicites, afin d'améliorer son image de marque dans le monde du sport. En janvier, une patineuse de vitesse a été interdite pour deux ans de toutes compétitions et exclue des rangs de l'équipe nationale, peu avant les JO de Pyeongchang. Le même mois, la championne de Chine du marathon Wang Jiali a été suspendue huit ans après avoir été contrôlée positive pour la deuxième fois.
L'autre vision du dopage
De l'autre côté et loin de contredire les responsables du sport Chinois et au rythme où vont les choses rien ne peut arrêter le dopage, il semble même vouloir s'installer confortablement, une équation qui mérite d'être plantée. Si le dopage se propage en Algérie, ailleurs, il semble aussi s'installer dans la durée. Après la Russie, le Kenya, les Etats Unis, les pays constituant le bloc de la Russie, c'est la Chine qui est pointée du doigt, incriminée également d'être passée à une vitesse supérieure. Rappelons-nous que trois ans après les éléments du scandale dans le sport Russe, un autre avait secoué la Chine, avec des milliers d'athlètes Chinois déclarés positifs.
Le Kenya, pays africain se sait dans le collimateur avec une trentaine de ses athlètes suspendus pour dopage. En somme et à ce rythme, rien ne peut arrêter le dopage, cela dit, l'on aimerait bien croire les responsables Chinois. En revanche, l'on entend depuis 2011 parler de construction ou de réhabilitation de centre ou laboratoire de contrôle anti-dopage en Algérie, du moins ce qui pourrait apaiser un tant soit peu l'atmosphère. Cela a été même corroboré par le Dr Tahmi alors, ministre de la jeunesse et des sports de l'époque, la raison de voir aujourd'hui, un nombre considérable d'athlètes algériens, consommer des produits interdits. Ould Ali venu après Tahmi, devait prendre le relais pour la concrétisation de centre, mais en vain?
Ce centre de contrôle anti-dopage devait servir à remettre de l'ordre pour une situation qui semble aujourd'hui, prendre des proportions inquiétantes.


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