Algérie


Dopage
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a appelé jeudi à Alger tous les acteurs du sport algérien à se mobiliser pour une lutte efficace contre le dopage qui a pris de l'ampleur ces derniers temps suite à des cas avérés."La situation doit interpeller l'ensemble des structures et parties concernées à travers l'implication, la responsabilisation et la mobilisation, y compris les médias qui jouent un rôle central de catalyseur dans le renforcement de l'éthique sportive", a déclaré Ould Ali en ouverture d'une journée d'étude sur le dopage organisée à la salle de conférences du stade du 5-Juillet.Des présidents et représentants de fédérations sportives nationales (au nombre de 26 sur les 41 instances fédérales), ont procédé à la signature de la lettre d'entente du code national antidopage."Les fédérations qui n'ont pas paraphé aujourd'hui cette lettre d'entente sont dans l'obligation de le faire et ce, dans les plus brefs délais (...) Cela signifie que les acteurs de la scène sportive s'engagent à accepter et respecter les principes du code mondial antidopage lors des compétitions nationales et internationales", a souligné le ministre.La nouvelle loi sur le sport 13-05, relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives a permis la création de la Commission nationale antidopage (CNAD) qui est une entité provisoire chargée des missions dévolues à la future Agence nationale antidopage."La loi 13-05 a consacré pas moins de huit articles et trois dispositions pénales à la question du dopage qui ne font que traduire la volonté des pouvoirs publics d'assurer l'efficacité de la lutte contre le dopage", a rappelé le premier responsable du sport en Algérie.Le Centre algérien antidopage, installé au niveau du complexe olympique Moahamed-Boudiaf d'Alger, n'a pas encore ouvert ses portes officiellement."L'Etat ne continuera pas à investir de l'argent dans un centre qui n'est pas opérationnel. Cette infrastructure sera fermée jusqu'à sa mise en service officielle qui se fera dans peu de temps", a assuré Ould Ali.L'Algérie a ratifié en 2005 la convention mondiale contre le dopage dans le sport de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) qui stipule notamment dans son article 3 que "les Etats s'engagent à adopter les mesures appropriées (...) qui soient conformes aux principes énoncés dans le code mondial antidopage".La troisième version de la convention en vigueur depuis le 1er janvier 2015 vise à "renforcer l'efficacité des contrôles et à élargir la gamme des sanctions, en obligeant les fédérations nationales à coopérer avec les autorités publiques dans le cadre des enquêtes antidopages et étendre les possibilités de sanctions à l'encontre de l'entourage des sportifs en cas de complicité avérée".Avant de quitter le stade du 5-juillet, le ministre a assisté à une partie d'une journée thématique consacrée à l'exploitation, l'entretien et la maintenance des pelouses en gazon naturel destinées à la pratique du football."En tant que ministère, nous sommes là pour accompagner les efforts de maintenance et de suivi des pelouses naturelles notamment dans le domaine de formation d'agents spécialisés", a conclu Ould Ali.




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