Algérie

Donner un caractère social à la tripartite



Donner un caractère social à la tripartite
Le Secrétaire national de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) chargé des affaires socio-économiques, Achour Telli, a affirmé, jeudi dernier que l'augmentation du SNMG «figure à la tête des priorités de la prochaine tripartite», prévue le 29 septembre.
Invité de la chaîne I, M. Telli a indiqué que lors de la prochaine tripartite, la centrale syndicale accordera la priorité à l'augmentation du SNMG, afin d'améliorer les conditions sociales des travailleurs. Il a également affirmé qu'il soumettra lors de la réunion de la tripartite des propositions objectives visant «une importante augmentation des salaires», précisant qu'à l'heure actuelle «aucun travailleur algérien ne perçoit un salaire inférieur à 15 000 DA». Les augmentations qui ont profité aux travailleurs en 2010 et en début 2011 étaient «importantes» et n'ont jamais été enregistrées depuis l'indépendance, a-t-il rappelé, saluant par la même les efforts louables consentis par les autorités pour l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs. M. Telli, qui s'est dit optimiste quant aux résultats de la prochaine tripartite prévue jeudi prochain, a promis aux travailleurs d'autres mesures à «même de permettre l'amélioration de leurs conditions de vie». Parmi les dossiers soumis pour examen à la prochaine tripartite, la baisse de l'Impôt sur le revenu global du travailleur, ce point figurant parmi les plus importantes revendications des travailleurs au niveau des 48 wilayas. «Il est impossible d'annuler cet impôt», a-t-il toutefois souligné. Evoquant le problème des arriérés de salaires, l'intervenant a affirmé «le règlement de 90% de ce dossier», précisant que «plus de 7 000 travailleurs ont perçu leurs salaires». Par ailleurs, M. Telli a évoqué les mouvements de protestations dans certains secteurs, affirmant que les solutions peuvent être trouvées autour de la table du dialogue à travers un débat «objectif et sérieux et non en sortant dans la rue». Evoquant le refus de certaines entreprises privées, notamment les entreprises étrangères, de créer une représentation syndicale, M. Telli a souligné que ces dernières «ignorent les lois algériennes» rappelant les démarches entreprises par le syndicat en coordination avec le ministère du Travail en vue de «faire obligation» à ces entreprises d'appliquer les lois algériennes.


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