Donald Trump veut de nouvelles restrictions migratoires

Conforté dans sa politique migratoire par la Cour suprême des Etats-Unis, qui a validé la semaine écoulée ses décrets bloqués jusque-là par des juges fédéraux, Donald Trump a prétexté l'attentat de lundi à Times Square à New York pour réclamer de nouvelles restrictions dans ce cadre. Saisissant au vol cette nouvelle opportunité, qui constitue pour lui un nouvel argument pour faire passer les amendements de la loi migratoire américaine, le président des Etats-Unis a immédiatement interpellé les membres du Congrès. Cette attaque "illustre une nouvelle fois l'urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains", a martelé le locataire de la Maison-Blanche. Il y a lieu de rappeler que Donald Trump a déjà interdit l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, essentiellement musulmans, dont le Bangladesh ne fait pas partie. "Le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne", a-t-il souligné, en référence au visa de regroupement familial qui aurait permis à M. Ullah de venir aux Etats-Unis.Selon plusieurs médias locaux, ce Bangladais aurait immigré aux Etats-Unis il y a sept ans. M. De Blasio, un démocrate qui se pose en défenseur des migrants face à Donald Trump, a cependant indiqué que le suspect n'avait "aucun passé criminel ni aucune indication de radicalisation préalable, sur la base de ce que nous savons à ce stade", dans une interview télévisée.
Il a aussi assuré que la coopération s'améliorait entre la police et les quartiers à forte population immigrée, comme celui de Brooklyn où habitait Ullah, sur les questions de radicalisation.
R. I./Agences