Algérie

Donald Trump



Donald Trump
Redouté par les Palestiniens et les Arabes de manière générale avant son élection, en raison de ses déclarations impromptues sur le sujet, le nouveau président des Etats-Unis donne pourtant l'impression d'être en mesure de rapprocher les positions d'Israël et de la Palestine.À son arrivée hier à Tel-Aviv, Donald Trump a affirmé sa conviction qu'il existait "une rare opportunité" pour la paix dans la région. "Nous avons devant nous une rare opportunité d'apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région", a-t-il déclaré avant de mettre en garde : "Mais nous ne pouvons y arriver qu'en travaillant ensemble. Il n'y pas d'autre solution." Pour le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, la confiance de l'administration Trump dans la possibilité de relancer un processus au point mort depuis des années est tirée de "l'environnement, les circonstances dans la région tout entière", et "c'est ce que le président essaie de mettre en avant durant ce voyage". Il y a lieu de noter que cette visite de Trump dans la région, qui intervient dans une conjoncture particulière marquée la grève de la faim illimitée de 1800 détenus palestiniens dans les geôles israéliennes, suscite un espoir jamais perçu durant les précédentes visites de présidents américains. Même Israël donne l'impression de jouer le jeu, comme le laissent penser ses décisions de faciliter un tant soit peu la vie aux Palestiniens et favoriser leur économie, en réponse à la demande de Trump. Ainsi, le gouvernement israélien a décidé d'allonger graduellement les heures d'ouverture du passage dit d'Allenby (ou pont du roi Hussein), point de transit important pour les Palestiniens entre la Cisjordanie et la Jordanie, pour à terme maintenir le passage ouvert 24H/24 sept jours sur sept. C'est ce qu'a indiqué dans la nuit de dimanche à hier un responsable israélien sous le couvert de l'anonymat, qui a également ajouté que le gouvernement a aussi approuvé l'expansion du point de passage entre la Cisjordanie et Israël proche de Tulkarem (nord de la Cisjordanie occupée) pour faciliter le passage des dizaines de milliers de Palestiniens travaillant chaque jour en territoire israélien. Il est même question de dispositions touchant à l'usage de la terre, selon ce responsable israélien, qui permettraient la délivrance de permis aux Palestiniens pour construire en zone dite C, c'est-à-dire la zone sur laquelle Israël a un contrôle militaire et civil entier et qui représente environ 60% de la Cisjordanie occupée. Ce sont certes des faits nouveaux, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les b?ufs, tant l'Etat hébreu a habitué la communauté internationale à des revirements spectaculaires dans ses négociations avec les Palestiniens. Par ailleurs, peut-on vraiment être sûrs que Trump, qui a lui aussi pris de court plus d'un depuis son arrivée à la Maison-Blanche par ses décisions parfois surprenantes, ne changera pas de cap comme l'ont fait déjà nombre de ses prédécesseurs 'Merzak Tigrine


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