Algérie

Don d'organes


Don d'organes
Le consentement explicite du citoyen pour le don d'organes doit être formulé clairement de son vivant pour le prélèvement éventuel de ses organes après sa mort, a indiqué, jeudi à Alger, la présidente de l'association du don d'organes Biloba, Dr Radia Kraiba."Un débat sur le don d'organes est vivement souhaité au sein des familles pour expliciter la position de tout un chacun sur la question du don d'organes et pouvoir, le cas échéant, prélever les organes d'un individu après sa mort", a précisé le Dr Kraiba, lors d'une conférence de presse sur le don d'organes.L'avis des citoyens sur le don d'organes doit être clair et formulé, a ajouté la présidente de l'association Biloba, précisant que les familles des défunts doivent respecter les v'ux des morts et ne pas s'opposer aux prélèvements.Elle a souligné à ce propos que 89% des citoyens sont consentants pour donner leurs organes, selon un sondage effectué durant l'année 2014 et qui a touché différentes catégories de la population dans plusieurs villes du pays.Il ressort également de ce sondage que les personnes interrogées ne sont pas très bien informées sur les démarches à suivre pour manifester leurs opinions sur le sujet d'où la nécessité de la multiplication des journées de sensibilisation.Pour ce faire, le vice président de l'association, Abderezak Zebboudj, a expliqué que les citoyens désirant faire don de leurs organes devaient se munir d'une carte de donneur, disponible dans tous les centres de soins de référence.La carte de donneur n'a certes pas de valeur juridique mais définit clairement le v'u du citoyen, a-t-il explicité, appelant dans ce sens les familles des défunts à ne pas s'opposer à la volonté des personnes décédées.Pour encadrer les familles des victimes, il a suggéré l'amélioration des conditions d'accueil des familles des morts dans les établissements hospitaliers et d'attendre le moment opportun avant de proposer le prélèvement des organes.La liste d'attente des personnes ayant besoin d'une greffe est actualisée régulièrement selon des critères bien définis pour garantir un accès équitable et anonyme pour tous les malades dans le besoin.En outre, la vice présidente de la même association, Imene Soufli, a rappelé que tous les organes peuvent être prélevés sur un cadavre en mort encéphalique (électr'ncéphalogramme statique) et que seulement la cornée pouvait être prélevée chez le mort cardiaque (électrocardiogramme statique).S'agissant du donneur vivant, elle a informé que le donneur vivant peut essentiellement donner un rein, une partie du foie ou du poumon et des cellules de la moelle osseuse sans que cela n'intente à sa santé.D'un point de vue juridique, la greffe et le don d'organes sont énoncés par la loi 58/05 relative à la protection et la promotion de la santé.La religion musulmane n'interdit pas le don d'organes dans le but de sauver d'autres vies et la gratuité du don est un principe primordial.


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