Don d'organes : 12 greffes de rein en 2011 Tlemcen : les autres articles

Peut-on redonner une seconde vie aux insuffisants rénaux en procédant à la greffe de rein '
Dans une société traditionaliste et attachée à la religion, la question mérite d'être posée. C'est dans ce contexte que la faculté de médecine de Tlemcen a organisé un colloque international sur le don d'organes, la semaine dernière. «La greffe d'organes est une thérapeutique efficace et constitue la seule chance de survie d'un nombre croissant de malades, de tous âges, et représente ainsi un formidable espoir dans la mesure où les personnes greffées parlent d'une seconde naissance», a indiqué le professeur Mustapha Benmansour, chef de service néphrologie au CHU Damerdji Tidjani de Tlemcen.
On apprendra, pendant cette rencontre scientifique, que 12 greffes de rein ont été réalisées en 2011 sur près de 700 insuffisants rénaux subissant la dialyse et qui attendent une greffe (25 greffes réalisées depuis 2003 par le même professeur). «Le Coran, selon le spécialiste, nous enseigne que la vie a un caractère sacré, que la vie et la mort sont liées, l'une venant de l'autre et l'y conduisant immuablement». Et d'ajouter en s'interrogeant «Comment concilier la quête d'une vie meilleure pour les uns et les représentations sociales, culturelles du corps, de son intégrité, de la mort pour les autres '» D'où des thèmes à débattre pour tenter de trouver des réponses «Religions et mort encéphalique, éthique des dons d'organes et sociétés, expérience saoudienne dans le prélèvement d'organes chez les donneurs vivants et décédés'» Autant de réflexions pour essayer de redonner une seconde vie aux patients souffrant d'insuffisance rénale.