Don d'équipements au profit de l'EPH Dahmani-Slimane

Dans le cadre de son action de solidarité, la wilaya de Sidi Bel-Abbès a fait, jeudi 31 décembre 2020, un don d'équipements de protection et de désinfection au profit de l'EPH Dahmani-Slimane, dédié spécialement à la Covid-19. Un don qui arrive à point nommé pour le personnel médical, paramédical et autres argents qui ne disposent pas d'assez de moyens pour faire face à cette pandémie.Ce lot, remis par le wali en présence du P/APW, est constitué de 1 500 combinaisons, 4 000 masques FFP2, 2 000 sur-chaussures, 5 000 gants d'examen, 96 lunettes de protection, 300 sur-blouses, 8 000 bavettes à trois plis, 200 charlottes, 1 000 litres de produits désinfectants, 500 flacons gel hydroalcoolique de 100 ml et 500 autres de 500 ml.
"Ce don est venu à point nommé en cette période de pandémie et va nous permettre de réduire le manque de moyens de protection et de désinfection pour une durée de trois mois", a déclaré le directeur de l'EPH Dahmani-Slimane.
Pour ce qui est de la campagne de vaccination anti-Covid, le chef de l'exécutif, M. Limani, a déclaré à Liberté : "Toutes les dispositions nécessaires pour le lancement de cette opération ont déjà été prises, notamment le recensement des capacités de stockage des chambres froides, les unités de soins, le personnel médical et paramédical qui sera chargé de l'opération de vaccination ainsi que les catégories à vacciner en priorité." "On sera prêt le jour où on recevra le vaccin", lance-t-il.
S'agissant de la situation épidémiologique relative au coronavirus à Sidi Bel-Abbès, le directeur de l'EPH Dahmani-Slimane a fait savoir qu'elle est actuellement "stable" et les cas de contamination affichent une courbe descendante, qu'il s'agisse des nouveaux cas ou du nombre de décès. "Pour l'instant, on compte 23 patients hospitalisés et 5 en réanimation.
À ce propos, il y a lieu de signaler que les citoyens se présentent pour se faire soigner et quotidiennement on enregistre entre 5 et 20 cas de guérisons. Aussi, on a constaté qu'une fois sortis les patients guéris ne reviennent plus pour se faire soigner", a-t-il affirmé.

A. BOUSMAHA