Après douze participations consécutives à une phase finale, le football algérien sera absent du rendez-vous continental. Une absence qui ne constitue nullement une surprise tant la discipline qui n'a cessé de régresser ne nous a édifiés sur aucun signe de progrès ces dernières années.
La phase qualificative pour cette édition fut tout simplement catastrophique, au grand dam des supporters qui avaient cru aux plus belles promesses électorales avant de voir sombrer leur formation nationale comme elle ne l'a jamais fait jusque-là. La gestion catastrophique du parcours des Verts a fait que l'Algérie, habituée aux grands rendez-vous africains, devra refaire ses classes dans un football qui lui échappe de plus en plus. Si quelque part certains ont voulu minimiser cette déroute, il n'en demeure pas moins que les faits restent têtus et l'histoire retiendra que le football, durant ces dernières saisons, a plus servi certaines personnes sans rien recevoir en retour. Il en sera ainsi tant que les problèmes de la discipline ne sont pas abordés d'une manière sereine et constructive, loin des pressions et des tensions. Cela ne semble pas être le cas jusqu'à maintenant, puisque depuis l'automne dernier la sélection nationale est mise aux oubliettes. Aucune programmation, aucune perspective, aucune réflexion. La formation, la prospection et le développement deviennent dès lors des slogans creux, juste pour épater la galerie. Dommage, car la période est propice pour remettre sur les rails une sélection, sachant que l'obligation du résultat immédiat n'est pas inscrite à l'ordre du jour. Mais une fois de plus, il est navrant de constater que l'équipe nationale demeure une structure qui ne survit pas aux hommes. C'est ainsi que, tant que les élections au niveau de la fédération n'ont pas encore eu lieu, le débat autour de l'équipe nationale reste une théorie caduque. Reprendre tout à zéro semble être le credo porteur des différents élus au niveau de la structure fédérale qui va certainement nous refaire le coup des promesses inutiles. Entre temps, le football africain fait la fête en terre égyptienne, alors que le football national se retrempe dans l'a-peu-près d'un championnat qui a pris les contours techniques des interquartiers avec, en sus, des sommes d'argent colossales pour un spectacle qui n'emballe plus personne.
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Posté Le : 19/01/2006
Posté par : sofiane
Ecrit par : Azeddine Hammou
Source : www.elwatan.com