Algérie

Domaines, impôts et douanes: Un délai de six mois pour la numérisation du secteur



Les ministres des Finances et de la Numérisation doivent réussir là où tous leurs prédécesseurs ont échoué, mener à bien la mission de la numérisation de leur secteur. Une mission qui tient particulièrement à c?ur du président de la République, qui n'a pas manqué par le passé d'exprimer sa colère face à la non-concrétisation du projet de numérisation de ce secteur sensible.En effet, lors du dernier Conseil des ministres, tenu dimanche dernier, le président Tebboune a enjoint aux ministres des Finances et de la Numérisation de concrétiser le projet de numérisation des Domaines, des Impôts et des Douanes, dans un délai de 6 mois au maximum, avant de passer à la numérisation globale dans tout le secteur des Finances, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Ainsi que la mise en place, dans l'immédiat et en urgence, d'une banque de données algérienne par le ministère des Finances, afin de faciliter aux différents services de l'Etat, l'exercice de leurs fonctions et l'accomplissement de leurs devoirs envers leurs citoyens, de la manière la plus efficace. Tous les moyens sont accordés au ministre pour réaliser cet objectif vital pour l'Etat, dont le recours aux meilleurs experts, compétences nationales et bureaux d'études internationaux, selon la même source. Le Président a affirmé, ajoute-t-on, que l'objectif de la numérisation n'est pas seulement de moderniser les transactions administratives, mais relève de la sécurité nationale et vise à servir le citoyen, notamment à travers la définition exacte des biens de l'Etat et des individus. Dans le même secteur, qui a pris une grande part des débats lors de ce dernier Conseil des ministres, l'état d'avancement du dossier lié à l'ouverture du capital des banques publiques a été au centre des intérêts. Le président de la République a insisté sur le principe de transparence pour engager la réforme financière et s'adapter aux mutations internationales dans ce secteur, pilier de l'économie nationale. Dans ce sens, instruction a été donnée pour accélérer le processus d'ouverture du capital des banques publiques suivant une méthode scientifique et savamment étudiée qui encourage le changement de l'ancien mode de gouvernance, reposant actuellement sur l'administration au lieu de l'efficience économique. Aussi, le président a exhorté le ministre du secteur de rattraper le retard accusé dans le lancement de la banque de l'habitat par la réduction des délais arrêtés pour son entrée en service. Concernant un exposé sur les modalités d'octroi du foncier économique relevant des domaines privés de l'Etat destiné à l'investissement, le président de la République a ordonné l'élaboration de trois projets de décrets présidentiels régissant la répartition du foncier économique, touristique et urbain, a indiqué le communiqué du Conseil. Soulignant que la création, l'organisation et la gestion des zones industrielles doivent répondre à une nouvelle vision qui attire les investissements, y compris les investissements privés, ainsi que nécessité de faire la distinction entre les investissements économiques, touristiques et urbains, gérés par les agences foncières, afin de consacrer la transparence et d'atteindre l'efficacité économique.
Par ailleurs, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville a été chargé de préparer un exposé devant le Conseil des ministres, sur les perspectives de la nouvelle ville de Boughezoul, afin d'entamer son urbanisation et son exploitation optimale, d'autant que le projet est sans âme depuis son lancement il y a des décennies.
Concernant les secteurs de la Justice et de la Solidarité, pour ce qui est des mesures pour l'obtention d'une pension alimentaire par les femmes divorcées, le président de la République a ordonné la révision du projet de loi afin de l'enrichir davantage. Dans ce contexte, le président de la République a tranché dans le vif du sujet, en décidant que le Fonds de pension alimentaire pour les femmes divorcées doit rester sous la tutelle et l'autorité du ministère de la Justice.
Ainsi que la mise en ?uvre des dispositions et mesures de gestion du fonds au niveau local, relève également du ressort du ministère de la Justice. A propos de l'allocation de solidarité au profit des familles démunies, estimée actuellement à 3.000 DA, le président de la République a ordonné sa révision, dans le cadre de la préservation de la dignité de nos concitoyens de toutes catégories et de la protection du pouvoir d'achat, relève la même source.


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