Algérie

Documentaire



Documentaire
Histoire ? Dans le cadre de l'exposition «El-moudjahidate, nos héroïnes» qui se tient au musée d'art moderne d'Alger (MaMa), un documentaire accompagne cette manifestation.Dans ce documentaire qui est projeté tout au long de la durée de l'exposition, l'on peut voir des visages qui défilent un à un comme le cours des 7 années de guerre de Libération. Des paroles de maquisardes. Celles qui ont rejoint leurs frères dans les djebels ou ont?prêté main forte dans la lutte au c?ur des villes.Plus de 50 ans ont passé, les printemps se sont écoulés, les hivers aussi,?les traits ont changé, mais la témérité est égale à celle de leurs 18 ou 16 ans. Elles ont pris des risques insensés, bravé les interdits familiaux, déterminées à devenir des s?urs d'armes.Hassiba Abdelwahab, l'allure jeune, le sourire également et?un regard qui interroge silencieusement hier et aujourd'hui.Le passé et le présent. Comme dans un rêve.?«Je ne regrette rien... nous avons passé des moments inoubliables... après cela, c'est devenu difficile», témoigne-t-elle. De son côté, Ayache Fatima?dira : «J'ai vécu l'opération jumelles avec tout ce qu'il y a de cruauté, auprès d'hommes valeureux... J'aurai voulu plus maintenant pour mon pays, plus d'ambitions...»Farida avait 11ans, une gamine, une écolière qui déjà était agent de liaison. Elle?acheminait les armes?:?«Les moudjahidine ne laissaient jamais montrer leur fatigue... jamais...», déclare-t-elle, mettant en avant la vaillance des maquisards qui pour le plus grand nombre restent des anonymes.Pour sa part, Cherifa Belahcen?souligne :?«Si mon pays était envahi, je le referai». Simone, la jeune fille française, catholique convaincue relate ses convictions contre une guerre injuste. Elle rejoint les partisans de la Fédération de France et devient à son tour moudjahida épouse un algérien et dit avec une grande douceur : «Mon pays l'Algérie...» Rabéa Benguedih, quant à elle, dit simplement :?«Etre vrai partout ...» Bisker Hafsa, Bousafi Khaira, Touhamia, et toutes les autres ont raconté comment elles ont?été confrontées très tôt aux dures réalités de la guerre, la dimension nationaliste de chacune d'elle, leur engagement pour une Algérie libre comme l'on entre en religion, la mort de leurs frères et s?urs, le beau et immortel sentiment de fraternité qui habitait les c?urs et les âmes. Elles ont parlé, ces ardentes patriotes, de l'Algérie libre, mis à nu leurs sentiments ainsi que les émotions d'antan. Ce passé encore vif dans la mémoire «comme si c'était hier». Beaucoup d'entre elles, comme le dévoile le documentaire, sont les oubliées de l'Indépendance.Cependant, d'une seule et même voix, elles ont répété?: «On ne regrette rien ! Et s'il fallait le refaire on le refera?!».?Elles gardent encore en elles cette dimension religieuse de leurs vertes années.




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