Algérie

Djoudi recadre le débat Après les déclarations de Sawiris



Djoudi recadre le débat                                    Après les déclarations de Sawiris
Le gouvernement algérien refuse de commenter la décision de l'ancien dirigeant du groupe égyptien Orascom Telecom de recourir à l'arbitrage international.
«Je n'ai pas de commentaire à faire sur cette affaire qui n'est pas une nouvelle information, puisqu'elle date de près d'une année», a estimé hier le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la présentation du texte de loi de finances pour 2013 au Sénat. Le premier argentier du pays s'est contenté de dire qu'«en matière commerciale, lorsqu'il n'y a pas d'accord sur une décision, les opérateurs ont la possibilité d'engager des demandes d'arbitrage». Le magnat des télécoms égyptiens, Naguib Sawiris, a décidé de lancer une procédure d'arbitrage international contre l'Algérie et réclame la somme de 5 milliards de dollars de dommages et intérêts au titre du préjudice qu'il dit avoir subi dans l'affaire Djezzy.
«Peu importe le temps que cela prendra, j'en fais une question de principe», avait-il confié dimanche au journal français le Figaro. La procédure a été déposée auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, un organisme affilié à la Banque mondiale. Habitué des tribunaux d'arbitrage, le milliardaire égyptien avait déjà lancé des procédures contre France Télécom pour le contrôle de Mobinil en Egypte, avant d'aboutir à un accord à l'amiable. En 2001, Naguib Sawiris remporte la deuxième licence de téléphonie mobile en Algérie pour un montant de 737 millions de dollars. Dix ans plus tard, il vend 51% de son empire au géant russo-norvégien Vimpelcom. Interrogé par ailleurs sur les négociations entre l'Algérie et Vimpelcom pour l'acquisition de 51% de Djezzy, le ministre est resté vague, soulignant que les «négociations se poursuivaient».


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