Algérie

Djoudi : «Le crédit véhicule pourra être mis en place...»



Djoudi : «Le crédit véhicule pourra être mis en place...»
En marge de la reprise des travaux de la séance plénière consacrée hier à la présentation du projet de la loi de finances complémentaire (LFC 2011) devant l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, M. Djoudi, a estimé que «le relancement du crédit à la consommation et du crédit automobile pourra se faire dès que les entreprises de production de véhicules seront opérationnelles» sans donner aucune date.
Pour le ministre, la reprise du crédit à la consommation constitue un «choix» de politique nationale qui s'inscrit dans le sens du développement du pays. Il a mis en exergue l'orientation dans laquelle doit être l'inscription de retour au crédit à la consommation. «Si nous mettons en place le crédit à la consommation, il faut qu'il s'oriente vers la production nationale. Il faut qu'il y est un intérêt pour l'économie du pays, question production et emplois», at-il dit, avant d'ajouter : «Il faut que nous protégions les ménages, en ce sens, la Banque centrale est en train de mettre en place une centrale dérive qui va permettre de surveiller l'endettement des ménages.» S'expliquant sur la place des décisions de la tripartite dans le projet du LFC 2011, Djoudi a affirmé qu'elles sont «inscrites dans le projet de loi supplémentaire qui est porté aux débats de l'APN, avec deux éléments importants dont l'adoption du crédit documentaire pour la revente en l'état comme étant le seul mode de financement et le soutien de l'Etat aux petites et moyennes entreprises dans le cadre d'un différé de paiement et dans des bonifications d'intérêt». Tout en précisant que cela permettrai aux entreprises de production et de transformation d'utiliser le crédit documentaire ou la remise documentaire tout en ayant un transfert libre de 4 millions de dinars. Concernant le déficit du Trésor, le ministre a rassuré que «théoriquement, en fin d'année, nous devrions avoir une couverture du déficit du Trésor sans utilisation de fonds de régulation et avec un léger confortement de celui-ci». Ainsi, il faut noter que le déficit a connu une hausse de près de 30% en raison de «la croissance des dépenses de fonctionnement et de dépenses d'équipement estimées à 25%et cela se répercute sur le déficit du Trésor dont le taux est légèrement supérieur à 30% du produit intérieur alors qu'en moyenne, dans la pratique, nous sommes de 10% à 11% du produit intérieur brut», explique-t-il. Selon ce dernier, les raisons de cet accroissement sont dues à «une augmentation des provisions au titre de régime indemnitaire évalué approximativement à 400 milliards de dinars. Alors que 177 milliards de plus, en compensation des prix du blé dur et tendre avec la constitution d'une provision de 200 milliards de dinars, si vous retirez les provisions qui sont constituées et l'augmentation pour la compensation des prix du blé dur et tendre et du lait sur le marché international qui commencent à s'emballer, nous devrions avoir une couverture par la fiscalité pétrolière supérieure à 50%», précise-t-il. Il fait rappeler : «Nous avons tablé notre finance à base de 37 dollars, alors que sur les premiers quatre mois de l'année 2011, nous sommes sur une moyenne de 111 dollars le baril. Cette différence va aller dans le fonds de régulation supplémentaire, constituant ainsi une ressource supplémentaire.» Quant à la fiscalité non pétrolière, Djoudi a estimé qu'elle connaît une «évolution favorable et couvre de plus en plus nos dépenses fonctionnaires» en argumentant : «Nous avons tapé sur une croissance de 11% en moyenne, alors que sur les dernières années, nous avons fait une fiscalité ordinaire de 20%». Questionné sur le gèle des avoirs d'El Kaddafi, le responsable a assuré que «les résolutions de l'ONU sont appliquées à l'heure actuelle et concernant le montant de ces biens, je n'ai aucun détail».


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