Maîtriser l'inflation pour une meilleure protection du pouvoir d'achat semble être une des priorité de l'actuel gouvernement.Maîtriser l'inflation pour une meilleure protection du pouvoir d'achat semble être une des priorité de l'actuel gouvernement.C'est le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui l'a confirmé lundi dernier devant les représentants du peuple à l'Assemblée populaire nationale. «Le gouvernement prend très au sérieux la question de l'inflation qui est liée à l'offre et à la demande du marché, et au prix sur le marché. Le taux d'inflation prévu pour fin 2013 sera de 3,5%.Ce recul constituera un pas vers un retour aux prix d'avant 2012», a expliqué Djoudi. Une annonce, plutôt rassurante, pour les ménages surtout si l'on sait que le calcul de l'inflation est directement lié à leurs dépenses.Pour le calcul de l'inflation les spécialistes prennent en compte tous les biens et services que les ménages consomment, et notamment les produits d'usage courant tels que l'alimentation, la consommation d'eau, d'électricité, les journaux et l'essence, les biens durables tels que l'habillement, les ordinateurs, les services par exemple services de coiffure, les voyages, assurances et loyers.Dans un entretien accordé à la La lettre d'Al Djazaïr éditée par le bureau de la Banque mondiale à Alger, Djoudi se voulait aussi rassurant quant à l'état de santé de l'économie nationale.Les grands équilibres macro-économiques du pays sont stables et enregistrent une amélioration progressive ces dernières années. Tout cela grâce aux efforts consentis par l'Etat pour relancer l'économie, conjugués aux compétences du ministre qui sont d'ailleurs reconnu par les plus grands économistes.D'ailleurs la Banque mondiale à travers ses canaux d'expression le reconnaît. « Profil d'ascète, homme de conviction et surtout travailleur acharné, discret, certains diront secret, il a la réputation d'être peu disert comme tous les grands argentiers du monde », peut-on lire dans la revue de la BM consacrée à l'Algérie. Le président de la Banque africaine de développement, Donald Kabéruka, a déclaré à la presse il y a quelques jours à Paris que « l'Algérie dispose d'un excellent ministre des Finances».Les chiffres en témoignent. En 2012, le profil de la balance des paiements s'est notablement amélioré situant le compte courant par rapport au PIB à 6% et les réserves de change se sont renforcés pour couvrir 36,5 mois d'importation de biens et services. En matière d'endettement extérieur, les indicateurs sont également passés au vert, selon le ministre, qui relève que la dette extérieure ne représente plus que 1,8 % du PIB et la dette intérieure publique se situe à 8,3% du PIB à 2012. Evoquant les équilibres internes, le ministre a affirmé que la tendance à l'accélération de l'inflation observée au cours de l'année 2012 enregistre un net recul.Djoudi explique aussi dans son entretien que l'épargne publique a connu aussi une forte évolution à la hausse, progressant pour s'établir à fin 2012, à 5.663,4 milliards DA représentant 35,6% du PIB et deux fois et demi les crédits consommés les années antérieures.A une question relative au défi majeur de la diversification de l'économie algérienne, Djoudi a indiqué que « l'Algérie a consenti de grands efforts pour relancer son économie en termes d'élargissement de la base productive ». Le développement de la PME en Algérie à travers une création moyenne sur la période 2001-2011 de 25.000 à 30.000 PME par an, soit une progression de près de 10% par an, en est la preuve. « Actuellement, les PME emploient plus de 50% de la population active », a-t-il ajouté.Concernant la question de l'emploi, le ministre a indiqué que les pouvoirs publics consacrent un intérêt particulier à la promotion de l'emploi, à travers la mise en place de dispositifs et de mécanismes d'aide à l'emploi des jeunes et à leur réinsertion professionnelle. Selon Djoudi le taux de chômage de cette frange de la population active a enregistré un net recul puisqu'il est passé de 47,8% en 2001 à 22,4% en 2011, soit un repli du taux de chômage de 25,4 points de pourcentage en dix ans.« Le taux de chômage des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur a baissé significativement en passant de 21,4% en 2010 à 16,1% en 2011 », selon toujours Djoudi qui avance que les dotations budgétaires en direction de l'ensemble des dispositifs s'élèvent pour cette période à plus de 1.000 milliards DA, soit l'équivalent de 13 milliards de dollars. « Pour les années 2011, 2012, 2013 les dispositifs destinés à l'insertion des jeunes diplômés ont bénéficié d'une enveloppe de 600 milliards DA générant plus de 2,9 millions d'emplois », a-t-il précisé.C'est le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui l'a confirmé lundi dernier devant les représentants du peuple à l'Assemblée populaire nationale. «Le gouvernement prend très au sérieux la question de l'inflation qui est liée à l'offre et à la demande du marché, et au prix sur le marché. Le taux d'inflation prévu pour fin 2013 sera de 3,5%.Ce recul constituera un pas vers un retour aux prix d'avant 2012», a expliqué Djoudi. Une annonce, plutôt rassurante, pour les ménages surtout si l'on sait que le calcul de l'inflation est directement lié à leurs dépenses.Pour le calcul de l'inflation les spécialistes prennent en compte tous les biens et services que les ménages consomment, et notamment les produits d'usage courant tels que l'alimentation, la consommation d'eau, d'électricité, les journaux et l'essence, les biens durables tels que l'habillement, les ordinateurs, les services par exemple services de coiffure, les voyages, assurances et loyers.Dans un entretien accordé à la La lettre d'Al Djazaïr éditée par le bureau de la Banque mondiale à Alger, Djoudi se voulait aussi rassurant quant à l'état de santé de l'économie nationale.Les grands équilibres macro-économiques du pays sont stables et enregistrent une amélioration progressive ces dernières années. Tout cela grâce aux efforts consentis par l'Etat pour relancer l'économie, conjugués aux compétences du ministre qui sont d'ailleurs reconnu par les plus grands économistes.D'ailleurs la Banque mondiale à travers ses canaux d'expression le reconnaît. « Profil d'ascète, homme de conviction et surtout travailleur acharné, discret, certains diront secret, il a la réputation d'être peu disert comme tous les grands argentiers du monde », peut-on lire dans la revue de la BM consacrée à l'Algérie. Le président de la Banque africaine de développement, Donald Kabéruka, a déclaré à la presse il y a quelques jours à Paris que « l'Algérie dispose d'un excellent ministre des Finances».Les chiffres en témoignent. En 2012, le profil de la balance des paiements s'est notablement amélioré situant le compte courant par rapport au PIB à 6% et les réserves de change se sont renforcés pour couvrir 36,5 mois d'importation de biens et services. En matière d'endettement extérieur, les indicateurs sont également passés au vert, selon le ministre, qui relève que la dette extérieure ne représente plus que 1,8 % du PIB et la dette intérieure publique se situe à 8,3% du PIB à 2012. Evoquant les équilibres internes, le ministre a affirmé que la tendance à l'accélération de l'inflation observée au cours de l'année 2012 enregistre un net recul.Djoudi explique aussi dans son entretien que l'épargne publique a connu aussi une forte évolution à la hausse, progressant pour s'établir à fin 2012, à 5.663,4 milliards DA représentant 35,6% du PIB et deux fois et demi les crédits consommés les années antérieures.A une question relative au défi majeur de la diversification de l'économie algérienne, Djoudi a indiqué que « l'Algérie a consenti de grands efforts pour relancer son économie en termes d'élargissement de la base productive ». Le développement de la PME en Algérie à travers une création moyenne sur la période 2001-2011 de 25.000 à 30.000 PME par an, soit une progression de près de 10% par an, en est la preuve. « Actuellement, les PME emploient plus de 50% de la population active », a-t-il ajouté.Concernant la question de l'emploi, le ministre a indiqué que les pouvoirs publics consacrent un intérêt particulier à la promotion de l'emploi, à travers la mise en place de dispositifs et de mécanismes d'aide à l'emploi des jeunes et à leur réinsertion professionnelle. Selon Djoudi le taux de chômage de cette frange de la population active a enregistré un net recul puisqu'il est passé de 47,8% en 2001 à 22,4% en 2011, soit un repli du taux de chômage de 25,4 points de pourcentage en dix ans.« Le taux de chômage des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur a baissé significativement en passant de 21,4% en 2010 à 16,1% en 2011 », selon toujours Djoudi qui avance que les dotations budgétaires en direction de l'ensemble des dispositifs s'élèvent pour cette période à plus de 1.000 milliards DA, soit l'équivalent de 13 milliards de dollars. « Pour les années 2011, 2012, 2013 les dispositifs destinés à l'insertion des jeunes diplômés ont bénéficié d'une enveloppe de 600 milliards DA générant plus de 2,9 millions d'emplois », a-t-il précisé.
Posté Le : 18/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tassadite Lefkir
Source : www.lemidi-dz.com