Algérie

Djihadistes libyens, algériens et tunisiens aux frontières Est Les armées algérienne et tunisienne poursuivent leurs opérations antiterroristes



Djihadistes libyens, algériens et tunisiens aux frontières Est Les armées algérienne et tunisienne poursuivent leurs opérations antiterroristes
Le renforcement des mesures de sécurité par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et les Groupement des gardes-frontières (GGF) de la Gendarmerie nationale au niveau des frontières avec la Tunisie sont à double sens.
C'est-à-dire empêcher que les terroristes, poursuivis par l'armée tunisienne en sol tunisien, notamment dans les monts Chaâbna, n'accèdent en territoire algérien, et faire obstacle aux terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se trouvant dans les maquis de Khenchela et aux Monts Blancs, de se diriger vers les frontières pour «prêter main forte» à leurs acolytes de l'autre côté du tracé frontalier.
Quelque temps avant les opérations de ratissage, menées, actuellement, par l'armée tunisienne contre des éléments armés au niveau des frontières algéro-tunisiennes, l'ANP avait réussi à arrêter, en deux opérations, environ 125 éléments d'Aqmi qui fuyaient les bombardements par l'armée algérienne des maquis de Khenchela. Les membres d'Aqmi ont été arrêtés alors qu'ils se dirigeaient vers les frontières tunisiennes.
Ces terroristes, qui se déplacent aux Monts Blancs, notamment, où est stationné le «groupe de Batna» d'Aqmi, avaient été arrêtés aux environs de Tébessa, en route vers les frontières tunisiennes, rappelle-t-on.
Ont également été arrêtés des ressortissants tunisiens venus en Algérie pour se joindre aux maquis d'Al Qaïda au Maghreb islamique.
L'arrestation, plus récente, de trois Libyens (armés et transportant des matières explosives) par l'Algérie et la Tunisie, donne une nouvelle dimension au caractère de la lutte antiterroriste menée par ces deux pays actuellement.
Une autre donne est venue s'ajouter à ce tableau : deux parmi les personnes arrêtées par l'armée tunisienne, dans le cadre des ratissages menés dans les monts Chaâbna, seraient, selon une source officielle tunisienne, venus du Mali.
Ce qui confirme la crainte exprimée par des observateurs de la scène sécuritaire qui redoutent que l'offensive militaire française au nord du Mali provoque «un déplacement des terroristes du nord malien vers les pays de la région».
Certains observateurs craignent que «les terroristes qui fuient le nord du Mali accèdent aux villes de pays voisins».
L'Armée nationale populaire et l'armée tunisienne font, d'autre part, des patrouilles mixtes au niveau des frontières des deux pays, dans le cadre de la coopération sécuritaire entre l'Algérie et la Tunisie.


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