Djerroudi, l'infatigable homme de l'ombre

Il est four et au moulin. Premier à venir et dernier à repartir. Infatigable, remplissant parfaitement le rôle de Directeur administratif et financier (DAF) depuis plus de dix ans, Rachid Djerroudi, détenteur lui aussi de deux coupes arabes, deux titres et autant de coupes d'Algérie, un trophée de l'UNAF, une Supercoupe de l'UNAF est associé au sacre du 1er novembre 2014.Pur produit du mouvement sportif sétifien, le bonhomme qui a joué au Stade Africain Sétifien (SAS), au Nadis (un club de la sécurité sociale) avant de présider les destinées de ce dernier club, ne rechigne jamais. Faisant partie de sa nature, le sourire ne quitte jamais Ammi Rachid (comme aiment l'appeler tous les Ententistes, y compris le président et les dirigeants du club), toujours disponible. En plus du travail au bureau, l'atypique DAF est l'homme à tout faire. Les réservations, les visas, les relations avec les partenaires du club et la presse sont du ressort de Ammi Rachid qui ne s'en lasse pas. Il est parfois, pour ne pas dire le plus souvent, chef de délégation en Afrique et en Algérie, où il passe inaperçu. C'est le propre des grands serviteurs, diriez-vous.Plaçant les intérêts de l'Entente avant sa petite famille, l'ex- cadre de la CNAS (Caisse nationale des assurés sociaux) qui a été l'autre artisan de la performance de Blida, ne regrette rien. Bien au contraire, il est à la fois content et fier de l'exploit réussi par l'ESS, version Madoui : «Le titre de la Ligue des champions d'Afrique faisant de l'Entente le premier club algérien à décrocher un tel trophée est une belle récompense. Il nous permet de dire que tous les sacrifices consentis n'ont pas été vains», dira en toute humilité la cheville ouvrière de l'Entente qui pense déjà à la Coupe du monde des clubs (une autre première pour les clubs algériens), prévue au Maroc du 10 au 20 décembre prochain.