Djelfa organise et perd, Tipasa joue et gagne

C'est le paradoxe, le seul titre arraché par Djelfa est celui du secours en milieu aquatique. Aucun classement, même pas la troisième position dans les autres épreuves.En fait, les concurrents de la Protection civile de la ville d'accueil étaient plus mobilisés pour assurer la réussite de l'évènement. Même si tous les moyens ont été mobilisés sur instruction du wali, les efforts des Djelfaouis n'ont pas été à la hauteur, probablement par manque d'entraînement. D'aucun ne pourra jamais dire qu'il y a eu une partialité des arbitres ou des commissaires de circuits. Les sapeurs-pompiers n'ont pas cette manie de truquer ou de tronquer les résultats. C'est pour dire qu'un climat de dextérité et de probité a prévalu dans le déroulement des jeux. Tipasa décroche, à elle seule, la majorité des podiums. Cela s'explique certainement par l'engagement du directeur de la Protection civile de cette wilaya. En juin prochain, elle accueillera les qualifiés des trois régions. C'est pour cela que le directeur de wilaya a mis tous les moyens pour préparer l'ultime étape et garder les trophées qui seront mis en jeu. La fête fut populaire durant les deux jours. La fanfare a été le clou du spectacle. Elle a sillonné les rues de la ville, et elle a été chaudement applaudie par les badauds lors de son passage. A la maison de la culture et lors de la cérémonie de clôture, elle a été ovationnée. Il faut souligner que le bilan est globalement positif. La fête a continué chez les pompiers de Tipasa qui ont veillé tardivement pour savourer leur réussite. A Djelfa, on garde deux souvenirs le bon, celui de la fête qui restera gravé dans les mémoires, et l'amère défaite qui restera au travers de la gorge. Chez les Ouled Nail, on dit que tous les chevaux sont beaux, les plus proches sont les meilleurs.